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Nouvelle Assemblée nationale : Salifou Diallo élu président du parlement
Publié le vendredi 1 janvier 2016  |  Service d’Information du Gouvernement
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Nouvelle Assemblée nationale : Salif Diallo élu président
Mercredi 30 décembre 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition. La séance inaugurale de l`Assemblée nationale issue des législatives du 29 novembre dernier a été marquée par la validation des mandats des 127 nouveaux députés et l`élection du président en la personne de Salif Diallo qui a obtenu 78 voix contre 40 à son adversaire Adama Sosso




Les députés nouvellement élus ont effectué leur rentrée parlementaire, le mercredi 30 décembre 2015 à Ouagadougou. Ils ont procédé à la validation de leur mandat et à l’élection du président de l’Assemblée nationale.
A l’issue des votes, le député Salifou Diallo du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a été élu président de l’Assemblée nationale avec 78 voix contre 43 voix pour le second candidat, le député Adama Sosso de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) et 4 bulletins nuls.
Après son élection, le président Salifou Diallo a prononcé une allocution dans laquelle il a invité les parlementaires à avoir constamment à l’esprit « la défense des intérêts supérieurs de notre pays, de notre peuple, de sa jeunesse, des femmes, des ruraux, des intellectuels ».
Par la séparation des pouvoirs, a dit Salifou Diallo, l’Assemblée nationale a pour mission de voter les lois, de lever l’impôt et surtout de contrôler l’action gouvernementale. « Nous devons mener ce travail en nous collant le plus près possible des aspirations populaires. Si notre auguste assemblée venait à se démarquer des intérêts populaires, nous connaîtrons un sort plus triste que nos devanciers », a-t-il prévenu.
Le président Diallo a ajouté que les députés devront être intransigeants contre les « contrevaleurs » que sont la corruption, le népotisme, la patrimonialisation du pouvoir d’Etat… « Nous devons faire en sorte qu’au terme de notre mandat, le peuple reconnaisse en nous, des fils dignes. Nous ne devons pas sortir d’ici en des bourgeois repus et apaisés », a-t-il souligné.
Salifou Diallo a enfin invité tous les partis politiques représentés à l’hémicycle à transcender leurs divergences idéologiques pour défendre et voter des lois en faveur du peuple burkinabè.
Avec la validation des mandats des députés de la 7è législature, le Burkina Faso renoue définitivement avec les traditions démocratiques dans le cadre du Burkina nouveau.

Le Service d’information du Gouvernement
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