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Salif Diallo, un ex proche de Blaise Compaoré au perchoir
Publié le jeudi 31 decembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Koudougou
© aOuaga.com par G.S
Koudougou : le MPP clôt sa rentrée par un meeting
Samedi 18 octobre 2014. Koudougou (région du Centre-Ouest). Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, opposition) a clos sa rentrée politique débutée le 11 octobre à Ouagadougou par un meeting régional. Photo : Salif Diallo, 1er vice-président du MPP




Le nouveau président de l’Assemblée nationale (AN) du Burkina nation, élu hier mercredi, lors de la séance inaugurale de la nouvelle législature (la 5e de la 4e république), a été très proche de l’ex-président Blaise Compaoré avec qui il a pris ses distances avant de se retrouver au perchoir.

Encore connu sous le surnom de ‘'Gorba'' est né le 9 mai 1957 à Ouahigouya, capitale de la région du Nord du Burkina Faso, située à environ 200 Km au nord de Ouagadougou.

Homme politique, plusieurs fois ministre dans les gouvernements sous le régime de Blaise Compaoré de 1990 à 2008.

Etudiant, Salif Diallo a été expulsé de l'Université de Ouagadougou pour avoir participé à des grèves et des manifestations avec le Parti communiste révolutionnaire voltaïque (PCRV).

Il obtient une maitrise en droit, à l'Université de Dakar, au Sénégal où il a poursuivi les études.

Par la suite, il obtient un doctorat en relations internationales à l'Université de Lyon en France.

A son retour au Burkina Faso, en 1985, il devient un dissident pro-Sankara (du nom de l'ancien président Thomas Sankara (1983-1987).

Assistant au cabinet du ministre de la Justice dès 1986, il devient directeur de cabinet de 1987 à 1989 et secrétaire d'Etat du président Blaise Compaoré en 1991.

Dans la même année, il devient ministre de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale.

De 1992 à 1995, il est chargé de mission du président Compaoré, puis ministre de l'Environnement et de l'Eau de 1995 à 1999. En 2000, il passe au département ministériel de l'agriculture qu'il dirige durant huit ans.

Entre temps, il occupait parallèlement, les responsabilités de vice-présidence du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), en 2003.

Salif Diallo a été démis de ses fonctions de ministre en mars 2008, dans des circonstances étranges, avant d'être nommé ambassadeur du Burkina Faso à Vienne (Autriche).

A son poste d'ambassadeur, le diplomate accorde une interview au quotidien privé L'Observateur Paalga, dans laquelle il critique le régime en place et fait des propositions pour la gestion du pouvoir au Burkina Faso.

La publication de cette interview a causé un tollé général et lui a valu des sanctions au sein du CDP alors dirigé par Roch Marc Christian Kaboré.

C'est le 4 janvier 2014 que Salif Diallo et d'autres anciens bonzes de CDP dont Roch Marc Christian Kaboré et Simon Compaoré (ancien maire de Ouagadougou), ont déposé leur démission du CDP.

Ces caciques démissionnaires (une soixantaine, selon la première listes) étaient opposés à la révision de l'article 37 de la constitution qui devrait permettre à Blaise Compaoré de se représenter à la présidentielle de 2015, alors qu'il terminait son dernier mandat, conformément à la constitution.

Le 25 janvier 2014, soit trois semaine après leur démission, ils créent le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), avec pour président, Roch Marc Christian Kaboré.
Salif Diallo occupe le post de 1er vice-président du parti, tandis que Simon Compaoré est désigné 2e vice-président.

Lors du premier grand meeting du parti, Salif annonce qu'il fera de Roch Compaoré, le président du Faso, comme il l'avait déjà fait pour Blaise Compaoré.

Cette promesse a été tenue à l'issue de la présidentielle du 29 novembre dernier, remportée au premier tour par Roch Marc Christian Kaboré, avec 53,46 des voix.

L'actuel président de l'Assemblée nationale burkinabè, Salif Diallo, a été élu, hier mercredi, par 78 députés sur les 125 députés votants, contre 43 pour son challenger

ALK/of/APA
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