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Burkina : le projet d’alimentation en eau potable de Ouagadougou a dominé l’activité économique
Publié le jeudi 31 decembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
l`eau
© Autre presse par DR
l`eau potable




Malgré les difficultés nées de l’insurrection populaire d’octobre 2014, l’activité économique a tenu toutes ses promesses en 2015 au Burkina Faso.

Les différents programmes exécutés entraient dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD 2011-2015), adopté en 2010 et qui est le référentiel de développement du Burkina Faso.

Parmi les actions phares, il y a le lancement du Programme Socio-économique d'urgence de la Transition(PSUT) d'un montant de 25 milliards de F CFA, le processus de préparation du Projet Pôle de Croissance du Sahel (PPCS) et surtout le Projet d'alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou.

D'un coût de 104 milliards de FCFA, le projet d'alimentation en eau potable de la capitale Ouagadougou à partir du barrage de Ziga à travers sa phase II, a pour ambition de mettre un terme à la pénurie récurrente d'eau à travers l'amélioration de la desserte.

Le lancement de ladite phase du projet dont la finition est prévue pour le premier semestre de l'année 2017 a eu lieu en décembre 2015 en présence de Michel Kafando, Président de la Transition.

Situé à une quarantaine de km de la capitale, ZIga II viendra renforcer l'offre existante de 90 000 branchements sociaux et de 620 bornes-fontaines (respectivement 50 000 branchements et 400 fontaines en 2007, 40 000 branchements et 220 bornes en 2013, grâce à la phase intermédiaire débutée en 2008).

L'expansion démographique de 6% réduit l'offre en eau potable, malgré l‘accroissement des capacités de desserte de la capitale, peuplée de plus de 2 millions d'âmes.

A terme, Ziga II sera dotée d'une nouvelle station de traitement de 7 500 mètres cube/heure, d'une pose de conduite de plus de 700 km de réseaux de distribution, 160 bornes fontaines et 52 000 branchements sociaux.

La capacité de 200 millions de m3 existante et celle de la nouvelle station pourront couvrir les besoins en eau à l'horizon 2030.

Cette phase II (la première phase du projet date de 2004) va pouvoir approvisionner les populations de Ouagadougou et ses environs en eau « saine » pendant une « longue » période.

L'investissement de 104 milliards de F CFA sera réalisé grâce à l'Etat burkinabè et aux six bailleurs de fonds que sont l'Agence française pour le développement(AFD), la Banque mondiale, la Banque européenne d'investissement(BEI), la Banque islamique de développement(BID), la Banque arabe pour le développement économique de l'Afrique (BADEA) et le Fonds de l'OPEP pour le développement international(OFID).



TT/cat/APA
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