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Burkina: Salif Diallo, un ex-proche de Compaoré, président de l’Assemblée nationale (Portrait)
Publié le jeudi 31 decembre 2015  |  AIB
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Nouvelle Assemblée nationale : Salif Diallo élu président
Mercredi 30 décembre 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition. La séance inaugurale de l`Assemblée nationale issue des législatives du 29 novembre dernier a été marquée par la validation des mandats des 127 nouveaux députés et l`élection du président en la personne de Salif Diallo qui a obtenu 78 voix contre 40 à son adversaire Adama Sosso




Ouagadougou - Salif Diallo, 58 ans, un ancien cacique du régime de Blaise Compaoré, ayant fait défection peu avant sa chute, a été élu mercredi, Président de l’Assemblée nationale, après 13 mois de transition politique.

Né le 9 mai 1957 à Ouahigouya (Nord), Salif Diallo est un «fin politicien» qui a contribué à fortifier le régime de Blaise Compaoré, depuis un quart de siècle avant de faire défection en janvier 2014, dix mois avant la chute de M. Compaoré.

Plusieurs fois ministre de Compaoré, depuis les années 90, il a aussi occupé la vice-présidence du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP de Compaoré) en 2003.

En 2008 alors que le torchon brule entre lui et certains dirigeants du parti très proche de Compaoré, il sera démis de ses fonctions avant d’être envoyé loin comme ambassadeur en Autriche.

En janvier 2014, Salif Diallo et deux autres caciques du CDP, Simon Compaoré et Roch Marc Christian Kaboré (investi mardi président du Faso) démissionnent en signant une lettre ouverte, dans laquelle ils dénoncent un manque de démocratie au sein du parti.

Ils seront suivis par plusieurs autres caciques de l’ex-parti majoritaire, pour fonder le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et rejoindre l’opposition conduite par Zéphirin Diabré, en lutte contre le projet de modification de la Constitution de M. Compaoré.

Depuis, M. Diallo, juriste de formation, qui est un conseiller du président nigérien Mahamoudou Issoufou, tient également un bureau d’étude au Niger.

Le nom de Salif Diallo est souvent cité dans la disparition le 19 mai 1990 de Dabo Boukary, 34 ans, alors étudiant en 7ème année de médecine, trois jours après un mouvement estudiantin de grande ampleur, réprimé par le régime naissant de Blaise Compaoré.

Des accusations que ce dernier a toujours rejetées en bloc.

Agence d’Information du Burkina

Namazé Dramane TRAORE

ndt/taa
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