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Le nouveau président du Burkina Faso plaide pour "un front uni" contre le terrorisme
Publié le mercredi 30 decembre 2015  |  Xinhua
Roch
© aOuaga.com par A.O
Roch Marc Christian Kaboré devient le 3e président civil du Burkina
Mardi 29 décembre 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. Un mois après son élection au premier tour de l`élection présidentielle, Roch Marc Christian Kaboré a été investi comme 3e président civil du Burkina et le 9e du pays des Hommes intègres depuis son indépendance en 1960




Le nouveau président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a appelé mardi les chefs d’Etat africains présents à son investiture à Ouagadougou à constituer "un front uni" contre le terrorisme.

  "Nous devons mutualiser nos moyens de défense pour constituer un front uni contre le terrorisme", a déclaré M. Kaboré, devant plus de 5.000 Burkinabè et les présidents de Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal, du Bénin, du Togo, du Gabon, du Ghana et de Guinée.

  Le Burkina Faso, comme ses voisins du Sahel, fait face à la menace terroriste depuis plusieurs mois.

  A la mi-décembre, la France a déconseillé à ses ressortissants de se rendre dans l’Est du Burkina Faso et dans le parc du "W" en raison des menaces terroristes sur cette partie du pays.

  Un convoi essentiellement composé de véhicules transportant l’or d’une société minière installée à Inata, dans le Nord du Burkina Faso, a été attaqué deux jours avant les élections, par des hommes armés non encore identifiés.

  De même, cinq individus suspectés d’appartenir à des groupes terroristes ont été arrêtés, le 28 novembre dernier, à Pakala, village situé à l’est du pays.

  Par ailleurs, trois gendarmes burkinabè ont été tués, le 9 octobre dernier, dans l’attaque de leur poste à Samorogouan, près de la frontière malienne, par une cinquantaine d’hommes armés non encore identifiés.

  Une commission chargée de la réforme de l’armée burkinabè, en vue de faire face aux défis sécuritaires marqués par la menace terroriste, a entamé depuis le 8 décembre ses travaux, pour une durée de 6 mois.

  Le parlement burkinabè a déclaré que, désormais, toute personne jugée coupable d’actes terroristes encourt l’application du maximum de la peine, soit entre 10 et 30 ans de prison. Fin
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