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Le Pays N° 5370 du 3/6/2013

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Publié le mardi 4 juin 2013   |  Le Pays




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Commune de Tambaga : un affrontement entre agriculteurs fait 4 morts

Yirini, village situé dans la commune de Tambaga dans la province de la Tapoa, a été le théâtre d’un affrontement meurtrier entre agriculteurs le 2 juin dernier. A l’origine de ce drame, un conflit foncier qui, selon des sources concordantes, date de quelques années. Les protagonistes se sont présentés plusieurs fois devant la Justice, mais à en croire les mêmes sources, la Justice les a renvoyés dos à dos, leur demandant d’aller trouver une solution à l’amiable. Et depuis lors, les deux familles se regardaient en chiens de faïence jusqu’à ce que le pire arriva le dimanche 2 juin 2013. Ce jour-là, l’une des familles protagonistes s’était déportée sur le terrain litigieux et a commencé à l’emblaver. Informés, les membres de la famille adverse se sont mobilisés, armes aux poings pour en découdre avec « l’ennemi ». C’est ainsi qu’arrivés sur les lieux, ils ont abattu froidement quatre vieillards, après que tous les jeunes se sont enfuis. En tout cas, à l’heure où nous tracions ces lignes, la tension, selon nos sources, était encore très palpable et ce en dépit de la présence dissuasive des forces de l’ordre. Le haut-commissaire de la Tapoa, a-t-on appris, s’est déplacé dans le village en question. Vivement qu’une solution rapide soit trouvée à ce problème pour que plus jamais pareil drame n’arrive.

* Koudougou : un corps en putréfaction découvert dans un caniveau

C’est aux environs de 13 h, le vendredi 31 mai, qu’un corps sans vie a été découvert dans un caniveau, juste derrière la psychiatrie. A notre arrivée sur les lieux, les soldats du feu, vivement actifs, avaient déjà repêché le corps. En effet, l’individu qui semble ne pas jouir de toutes ses facultés, a dû subir un traumatisme crânien en tombant dans ce caniveau, en témoignent les traces de sang. En tout cas, au moment où nous quittions les lieux, personne dans la foule n’a pu reconnaître l’identité de la victime. Une fois de plus, ce fait vient prouver le danger que représentent les caniveaux non fermés dans nos villes, particulièrement à Koudougou. Une localité où la plupart des caniveaux sont à ciel ouvert ou mal fermés. Et personne n’ignore les risques surtout en ce début d’hivernage. A la moindre pluie, l’on n’arrive plus à faire la différence entre les trous fermés et non fermés. A chacun d’être prudent.

* Procès des étudiants exclus de l’Université de Koudougou : ils ont deux mois pour faire appel

C’est la date du 30 mai qui avait été retenue pour la délibération du dossier des 14 étudiants exclus de l’Université de Koudougou, dont l’audience avait eu lieu le 25 avril 2013. Le palais de Justice qui grouillait déjà d’une population estudiantine à partir de 7h, démontre que cette date était tant attendue. Ainsi, c’est finalement à 8h 45 que le président du tribunal administratif a fait son entrée dans la salle d’audience. Et c’est après la délibération de cinq autres dossiers, inscrits à l’ordre du jour, que le président a prononcé le verdict des étudiants. Un verdict que bon nombre d’entre eux n’a pas compris, en témoignent les remous des uns et des autres, compte tenu des termes juridiques qui ont été utilisés. De façon succincte, le président a laissé entendre que la forme du dossier n’est pas recevable et que les charges restent aux dépens des recourants. Par conséquent, ils ont deux mois pour faire appel. Visiblement, les étudiants n’ont pas bien digéré ce verdict qui vient une fois de plus allonger le dossier qui se trouve depuis décembre 2012 dans les mains de la Justice. Selon le président de la Coordination des élèves et étudiants du Burkina (CEEB), Mahamadou Fayama, ils ne sont pas étonnés du résultat car, pour eux, c’était une fois de plus une façon de mettre à l’épreuve la Justice burkinabè. Quoi qu’on dise, il a indiqué que ce sont des questions juridiques et qu’ils s’approcheront de leur avocat pour décider du comportement à observer. « Tout compte fait, nous resterons mobilisés pour la levée pure et simple des sanctions », a martelé le président de la CEEB.

* Sit-in du SYNATEB à Gaoua : une ambiance morose dans les écoles

L’ambiance était morose dans certaines écoles de Gaoua, ce mercredi 28 mai 2013 ; une ambiance qui est la conséquence du suivi du sit-in observé par le Syndicat national des travailleurs de l’éducation de base (SYNATEB). A l’école centre B, il n’y avait que 2 enseignants sur 9 qui assuraient leur tâche d’enseignement. Le directeur Nab Dabiré a laissé entendre que la grève a été ressentie dans son école. L’école voisine centre A semblait relativement moins affectée par ce débrayage syndical. Sur les 9 enseignants de l’école, il n’y avait que deux qui avaient participé au sit-in. C’était également une ambiance mi-figue mi-raisin dans les écoles Tielkan. A Tielkan B, 4 enseignants sur 8 étaient à l’école. Mais le directeur par intérim a vite fait de porter à notre connaissance ce constat : « il y a d’autres qui sont présents mais qui ne bossent pas ». L’ambiance terne est accentuée par des absences autres que la raison du sit-in. A l’école Tielkan A, il y avait 2 enseignants sur 10 qui étaient présents ; 2 autres ont bénéficié d’un repos médical. Le sit-in en question, c’est à la Direction provinciale de l’enseignement de base et de l’alphabétisation du Poni (DPEBA) que l’acte de protestation a été manifesté. Une protestation qui vise à exiger la satisfaction de la plate-forme revendicative constituée de cinq points non satisfaits et de deux partiellement satisfaits. Parmi les points non satisfaits, il y a la dotation des circonscriptions d’éducation de base et des écoles en moyens financiers conséquents, le relèvement des salaires des enseignants du privé et la régularité de leur paiement par les fondateurs. Les cours devaient en principe reprendre à 15 h, puisque le sit-in prenait fin à 12h.

* Les précisions du RAME

Ceci est un rectificatif du Réseau d’accès aux médicaments essentiels (RAME). Le réseau apporte un rectificatif sur un écrit récemment publié dans nos colonnes. Toutefois, le réseau reconnaît que l’erreur lui est imputable.

« Je voudrais vous remercier sincèrement pour la publication de notre déclaration par le quotidien de votre groupe de presse, en sa livraison du mercredi 29 mai 2013. Au regard de l’audience de votre journal et de sa pénétration de l’ensemble du pays, sans nul doute que vous nous avez donné l’opportunité de toucher non seulement les décideurs, mais aussi un public aussi large que varié que nous voudrions rallier à la cause des personnes vivant avec le VIH. Soyez-en remerciés. Cependant, par une méprise qui nous est totalement imputable, nous avons envoyé au journal une version non définitive de cette déclaration, coupant ainsi les propos du coordonnateur national de l’ONUSIDA au Burkina Faso. En effet, au lieu de lire « C’est la première fois que je vois un Chef d’Etat présider de cette manière une session sur le VIH/Sida distribuer la parole, interpeller les acteurs concernés, résumer les échanges et responsabiliser », fallait lire plutôt « C’est la première fois que je vois un Chef d’Etat présider de cette manière une session sur le VIH/Sida : distribuer la parole, interpeler les acteurs concernés, résumer les échanges et responsabiliser. C’est pour moi un modèle d’engagement et de leadership politique. »

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