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Le Pays N° 5369 du 31/5/2013

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Vote du SENAT : Le PAREN dénonce un entêtement bovin du régime
Publié le lundi 3 juin 2013   |  Le Pays


Tahirou
© L’Observateur par dr
Tahirou Barry, Président du PAREN


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Le président du Parti pour la renaissance nationale (PAREN), Tahirou Barry, entouré de quelques membres du bureau, a animé une conférence de presse le 2 juin 2013 au siège du Chef de file de l’opposition (CFOP) afin de faire le bilan des élections couplées de 2012. En plus de cette question, Tahirou Barry s’est aussi prononcé sur l’adoption de la loi sur le Sénat et la démocratie au Burkina Faso. A propos du Sénat, le président du PAREN dira qu’il s’agit « d’un entêtement bovin du régime ».

Le PAREN (Parti pour la renaissance nationale) donne de la voix. Après le vote de la loi sur le Sénat, il entendait, en plus des déclarations avant le vote, dire ce qu’il pense du vote de cette loi et de la démocratie en général au pays des Hommes intègres et profiter donner le bilan qu’il fait des élections couplées législatives et municipales du 2 décembre 2012. Selon le président du parti, Tahirou Barry, le vote de la loi est le signe de « l’entêtement bovin du régime de la IVe République à aller contre la volonté du peuple ». Pourtant, le PAREN estime que le Sénat « ne servira pas la cause de la démocratie au Burkina Faso ». Pour étayer l’argument contre le Sénat, le PAREN a fait le tour des pays dans lesquels une telle institution existe. De la France à l’Allemagne en passant par l’Angleterre et les Etats-Unis d’Amérique (USA), Tahirou Barry a expliqué que le Sénat ne saurait tenir dans les circonstances politiques du Burkina Faso. C’est à ce titre qu’il dira que ceux qui estiment que le Sénat est nécessaire au Burkina Faso devront encore chercher les arguments car ceux donnés par le pouvoir en place et la majorité ne sont pas suffisants. « Les arguments des défenseurs du Sénat au Burkina Faso ne sauraient prospérer et volent d’ailleurs bas », a-t-il précisé. Leur solution est qu’au lieu de la solution du Sénat pour renforcer la démocratie au Burkina Faso, la solution du PAREN est que « la consolidation de la démocratie doit plutôt se fonder sur un système électoral libre et transparent ». En outre, le parti rappelle à ceux qui le pensent que les conclusions ne sauraient légitimer l’institution du Sénat car le CCRP (Cadre de concertation sur les réformes politiques) « n’était ni neutre, ni consensuel, encore moins crédible », ce qui convainc le parti qu’il a eu raison de boycotter « ce sombre cadre ». Il en veut au premier responsable du CCRP, les personnes dont il s’est entouré, toute chose qui a trahi la confiance du parti. D’ailleurs, le Sénat a été institué pour servir les intérêts d’un clan au pouvoir en manque de légitimité a précisé Tahirou Barry, ce qui confirme l’assertion du Français Noël Mamère qui dit que « le Sénat n’est qu’une maison de retraite pour privilégiés de la politique ».

Prêts pour battre le macadam

Sur le bilan des élections couplées, le président du parti estime que le seul siège du parti leur a échappé, mais qu’en termes de voix, le parti en a gagné plus. Il s’en est sorti avec 29 conseillers répartis dans 6 régions et dans 40 communes où il a pris part à la compétition. Certes, les conditions dans lesquelles les partis sont allés aux consultations n’ont pas été équitables. Certaines formations politiques étaient au-delà des autres ; la biométrie n’a pas résolu les problèmes de la fraude ; la preuve a été le scandale de l’arrondissement 4 de Ouagadougou, les turpitudes des juridictions nationales dans la gestion des recours, « le cafouillage généralisé le jour du scrutin ». A propos de l’augmentation du prix du gaz, la lecture du PAREN est que le pouvoir marque ainsi son manque de responsabilité. Pour ce faire, Tahirou Barry a appelé tous les citoyens à la mobilisation générale dans la perspective du mot d’ordre des partis politiques affiliés au chef de file de l’opposition car ce sont eux, les citoyens, qui font la République à travers leur action responsable et c’est à eux également de dire non « aux politiques hasardeuses qui sont conduites par ce régime ». Le parti a terminé ses échanges avec les hommes de médias en condamnant le premier mariage homosexuel en France et a demandé que les dispositions soient prises pour « éviter toute contamination de ces mœurs déshumanisantes dans notre pays ».

Aimé NABALOUM

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