Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Autres articles


Comment

Politique

Mali: les groupes armés touareg tentent de se rapprocher
Publié le mercredi 1 mai 2013   |  AFP


Crise
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Crise Malienne :le Médiateur de la CEDEAO SEM Blaise COMPAORE, a reçu le MNLA , le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien.
Mardi 04 décembre 2012. Ouagadougou. Le Président du Faso a reçu ensemble le MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad), le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien, en vue d’échanger sur les perspectives de sortie de crise au Nord Mali.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

OUAGADOUGOU - Les groupes armés touareg qui occupent la ville de Kidal, dans le nord-est du Mali, compromettant la tenue de la présidentielle le 28 juillet, tentent toujours de se rapprocher en vue de discussions avec Bamako, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Les délégations du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), qui refusent pour l’heure la présence de l’armée et de l’administration maliennes à Kidal, mènent depuis mardi soir à Ouagadougou d’intenses tractations, sous l’égide du Burkina Faso, pays médiateur au nom de l’Afrique de l’Ouest.

"Les discussions que nous avons entamées avancent très bien. On s’achemine vers un accord avec le HCUA qui va nous permettre de négocier de façon unitaire avec Bamako le moment venu", a affirmé à l’AFP Mossa Ag Attaher, porte-parole du MNLA.

Selon lui, le MNLA a soumis au HCUA un projet d’"accord-cadre" qui, "s’il est adopté, sera le document de référence lors des discussions avec les autorités maliennes".

Selon des sources concordantes, les deux groupes, aux visions pour l’instant éloignées sur des points-clés, travaillent actuellement sur deux documents: un "canevas" de sortie de crise proposé par la médiation et l’"accord-cadre" proposé par le MNLA.

Dans ce projet d’accord-cadre, le MNLA "accepte pour un premier temps la tenue des élections dans tout le nord du Mali, y compris à Kidal, sans les troupes maliennes" et réclame "dans une seconde phase des négociations sur l’autonomie de l’Azawad (Nord malien, ndlr) avec le président qui sera élu", d’après les mêmes sources.

De son côté, le chef de la diplomatie burkinabè Djibrill Bassolé a poursuivi vendredi ses va-et-vient entre le MNLA et le HCUA. "Notre souhait est qu’ils se retrouvent à la table des négociations ensemble", a-t-il rappelé.

M. Bassolé a souligné qu’il devrait rencontrer "la semaine prochaine" des
représentants des Nations unies, de l’Union africaine, de la France et de la
Suisse pour "faire le point de la situation" avant "un dialogue direct" entre
les groupes rebelles et le gouvernement malien sous les auspices du président
burkinabè Blaise Compaoré.

La situation à Kidal déchaîne de plus en plus les passions au Mali à
l’approche de l’élection.

Les autorités maliennes ont rétabli leur souveraineté sur le reste du Nord
grâce à l’intervention militaire franco-africaine engagée en janvier contre
les mouvements islamistes armés liés à Al-Qaïda qui occupaient toute la région
depuis 2012.

roh/tmo:TJ

 Commentaires