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Forum urbain mondial 2012 : Le Burkina en quête de financement pour ses projets
Publié le lundi 24 septembre 2012   |  Ministère


6ème
© Ministère
6ème édition du forum Urbain mondial : Délégation burkinabè conduite par le ministre Yacouba BARRY.
Septembre 2012. Naples-Italie. Une délégation burkinabè conduite par le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Yacouba BARRY prend part à la 6ème édition du forum Urbain mondial.


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Une délégation burkinabè conduite par le ministre de l’habitat et de l’urbanisme, Yacouba BARRY a pris part à la 6ème édition du forum Urbain mondial, tenu à Naples du 1er au 7 septembre 2012. Cette expédition au sud de l’Italie a été mise en profit par la délégation pour faire le plaidoyer en faveur du financement des projets élaborés dans le cadre du Programme Participatif d’amélioration des bidonvilles (PPAB).

Sur invitation de l’ONU Habitat, le programme des Nations Unies pour les établissements humains, le Burkina a présenté dans l’après midi du mardi 4 septembre 2012, sur le site du forum, le processus de formulation de son programme participatif d’amélioration des bidonvilles. Il s’agissait pour la délégation de partager leur expérience avec les autres pays éligibles à ce programme afin de les inspirer sur la pertinence du choix des projets à réaliser, l’implication véritables des populations bénéficiaires, des élus locaux, et des ONG de développement. Après des évaluations, (03 au total faites par des experts externes) le dossier du Burkina « avait la meilleure qualité des pays francophones » retenus pour ce programme, confie Kerstin SOMMER, le chef du Projet PPAB au sein de l’ONU-Habitat.

Six projets pour améliorer la vie dans les zones non loties

Devant plusieurs ministres africains, des décideurs de l’Union européenne, des ACP et un parterre de techniciens du secteur urbain, la présentation du dossier du Burkina à été assurée en duo par le Ministre BARRY et son chef de cabinet Yombi OUEDRAOGO, par ailleurs coordonnateur de l’équipe pays-PPAB. Les deux responsables expliqué que ce programme a commencé par la définition du profil Urbain des villes de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso, de Banfora et du profil urbain national. Le Burkina Faso vient d’achever avec succès la deuxième du PPAB qui a consisté à identifier, avec les populations, des projets pertinents susceptibles d’améliorer les conditions de vie dans les quartiers sous intégrés communément appelés « zone non lotie ».

Si le programme dans son ensemble concerne plusieurs villes, cette étape expérimentale se focalise sur les zones périphériques de la capitale notamment Bissinghin, Watinooma et nonghin. Il s’agira dans la phase de mise en œuvre du programme, de sécuriser dans ces zones, les bancotières en leur donnant de nouvelles vocations. Ces trous géants creusés pour la confection des briques en banco restent de hauts lieux d’insécurités pour les populations.

Il s’agira également de construire des infrastructures sanitaires et éducatives pour faciliter l’accès aux soins de santé et à l’éducation. Le PPAB prévoit aussi l’aménagement des caniveaux le long des voies structurantes. Ces zones d’habitats spontanés sont exposées aux inondations du fait de l’inexistence des canaux de drainage des eaux pluviales.

Dans les quartiers Bissinghin, Watinooma et Nonghin les femmes mènent un combat quotidien pour accéder à l’eau potable dont les points de distribution sont souvent situés très loin de leurs habitats. Les délégués burkinabè, ont expliqué qu’il s’agira de densifier le réseau d’alimentation en eau potable à travers l’aménagement des points d’eau collectifs et la promotion des branchements individuels avec le soutien de l’Office nationale de l’eau et de l’assainissement. Ainsi, le PPAB permettra d’implanter des ouvrages d’assainissement des eaux usées et des excrétas dans les cours familiales.

Ces six programmes prioritaires ont été identifiés par les populations elles mêmes au cours des rencontres d’échanges organisées durant la formulation du programme. Cette démarche permet de répondre au plus près aux besoins réels des habitants de ces zones. « Le PPAB est un très bon programme pour notre pays. Je pense que c’est la réponse qu’il faut apporter à l’étalement de nos villes en essayant de contenir les gens sur les sites tout en leur apportant un minimum d’aménagement et de service sociaux de base » a conclut Yacouba BARRY.

Déployer les meilleurs arguments pour convaincre

Pour le financement de la phase de mise en œuvre du programme les partenaires entendaient initialement mettre à la disposition du Burkina 350 millions de FCFA. Une somme largement en dessous les besoins financiers nécessaires à la réalisation des six projets prioritaires qui s’élèvent à 3.132.450.000 FCFA. Pour rechercher le soutien additionnel, la délégation a déployé de grands moyens. Un film institutionnel de 13 minutes sur les conditions de vie dans ces zones a été projeté dans la salle, des copies DVD et des dépliants ont été remis à main propre par le ministre burkinabè aux potentiels partenaires financiers. Cette offensive sera –t- elle bénéfique à la mise en œuvre du PPAB ? Les populations des zones concernées peuvent s’autoriser l’optimisme à entendre Michelle Dominique Raymond, Assistante du secrétaire Général du Groupe des Etats d’Afrique, des Caraîbes et du Pacifique « il (le ministre BARRY) a été l’un des premiers que j’ai rencontré à ce forum et il m’a fait un briefing sur ce que fait le gouvernement burkinabè en terme d’amélioration des conditions de vie de la population dans les bidonvilles. Aujourd’hui il a enfoncé le clou dans le bon sens. Au niveau des ACP nous sommes convaincus qu’il faille continuer à aider le Burkina dans ce combat pour l’éradication de la pauvreté dans les bidonvilles ».

DCPM MHU

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