Le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a organisé le jeudi 30 mai 2013, à Ouagadougou, une rencontre d’échanges sur l’organisation de l’examen du Certificat d’études primaires (CEP) et du concours d’entrée en 6e , session 2013, prévus pour le 11 juin prochain. La cérémonie a été présidée par le ministre délégué en charge de l’Alphabétisation, Amadou Diemdioda Dicko.
Comme par coïncidence, cette année, les examens du Certificat d’études primaires (CEP) et du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) se dérouleront le 11 juin prochain sur toute l’étendue du territoire national. Pour joindre l’utile à l’agréable, le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation a tenu, le jeudi dernier, une assemblée générale avec les directeurs régionaux, centraux, provinciaux et les gestionnaires de l’éducation de base dans le cadre préparatifs des examens et concours d’entrée en 6e . En comparant les effectifs de l’année scolaire 2012 et, 2013 on remarque que l’effectif des candidats aux examens d’études primaires est passé de 326 368 en 2012 à 353 742 en 2013, soit un taux d’accroissement de 7%. Le nombre de centres est également passé de 1420 à 1537, soit une augmentation de 7% de centres. Il faut noter que les chiffres ci-dessus sont provisoires. Et pour couronner le tout, l’ensemble des candidats composeront dans 7476 salles, soit 206 salles de plus que l’année dernière. La prise en compte de la plate-forme revendication des syndicats a occasionné un supplément de budget de près de 700 millions de francs CFA à l’Etat burkinabè. Et pour justifier cela, un terrain d’entente a été dégagé avec l’Etat pour financer ces examens. Le coût global du CEP et de l’entrée en 6e a augmenté de plus de 3 milliards de francs CFA.
Pour la directrice des examens et concours du MENA, Christine Lucie Youl/Dah, les préparatifs des examens primaires prévus pour le 11 juin prochain se déroulent dans de bonnes conditions et à tous les niveaux, à savoir central et déconcentrés. Elle a également ajouté que la tenue de la rencontre leur a permis de réunir les acteurs et les premiers responsables des régions afin de réviser et de revoir les derniers paramètres avant d’aller aux examens dans deux semaines. Selon elle, à l’heure actuelle des préparatifs, aucun problème majeur n’a été relevé à son niveau ainsi qu’au niveau des différents participants. « Cela prouve que tout se déroule bien jusqu’à maintenant », a déclaré la directrice des examens et concours du MENA. Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Des difficultés d’ordres financiers et locaux ont été évoquées par Christine Lucie Youl/Dah, et fort heureusement, le MENA a eu le soutien du ministère de l’Economie et des Finances. « Le gouvernement a pris en compte la plate-forme revendicative des enseignants et un nouvel arrêté a été signé », a-t-elle soutenu.
Quant au secrétaire général du MENA, Winson Emmanuel Goabaga, il a laissé entendre que c’est un moment opportun de rencontrer les directeurs régionaux et centraux pour discuter de l’organisation des examens et concours d’entrée en 6e sur le plan administratif, matériel et financier. De son avis, avec la bonne réaction des différents acteurs de l’éducation, les craintes s’effacent. « Je crois que nous pouvons aller aux examens sans crainte », a-t-il déclaré .
Par Sandrine GOUBA et S. Z.
Renathe BAMBARA (Stagiaires)
