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Premier mandat de Roch Marc Christian Kaboré : des attentes multiples
Publié le mardi 29 decembre 2015  |  Sidwaya
Achille
© Autre presse par DR
Achille Tapsoba ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi(MJFPE)




Elu avec 53,49% des voix, le président Roch Marc Christian Kaboré est investi aujourd’hui 29 décembre 2015. Des leaders politiques, syndicaux et des associations de la société civile et autres citoyens expriment leurs préoccupations et leurs attentes au nouveau président.

Achille Tapsoba, Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP)

«Les attentes des Burkinabè sont nombreuses. La situation est actuellement à la prise en charge de toutes les préoccupations des villes et des campagnes. Nous souhaitons que le nouveau président de tous les Burkinabè développe des facteurs pour l’unité nationale et surtout mettre en œuvre des facteurs favorables à une quiétude sans faille. Je souhaite également qu’il prenne tous les Burkinabè sur le même pied d’égalité. Notre grand souhait pour Roch Marc Christian Kaboré est qu’il puisse développer son programme de campagne pour le développement du Burkina Faso. Car avec la mise en route de ce programme, l’on assistera à la reprise de l’économie nationale avec plus d’opportunités de création d’emplois pour les jeunes. Il doit faire de la paix, de la justice, la concorde nationale, son cheval de bataille. Enfin, que le nouveau président travaille également à réconcilier la classe politique nationale».

Chryzogone Zougmoré, président du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP)

«D’abord, il faut lui souhaiter une bonne gestion de son mandat. Ce qui serait bon pour le nouveau président est de s’attaquer à ce que nous appelons les dossiers assez brûlants. Il s’agit du dossier des martyrs qui, un an après, n’a pratiquement pas connu un début réel de traitement. Je pense qu’il serait bon que ce dossier soit vidé au plutôt. A ce dossier est venu s’ajouter celui des résistants au putsch manqué du 16 septembre 2015. Ce sont des dossiers qu’il faut traiter le plus vite possible pour ramener la paix des cœurs et rendre vraiment un hommage à ces jeunes. Naturellement, il y a d’autres en cours de traitement que sont le dossier Norbert Zongo avec les récentes inculpations des trois militaires de l’ex-RSP. La voie est toute tracée pour que ce dossier puisse aboutir et comme je l’ai dit à l’occasion du baptême de rue en son nom, j’espère qu’on n’attendra plus une année pour vider ce dossier. Pour celui du président Thomas Sankara , il y a urgence à ce qu’il soit définitivement vidé. Le mandat d’arrêt qui vient d’être lancé contre l’ancien président Blaise Compaoré, est une bonne chose, cela prouve qu’il est en voie de résolution. En plus de ces dossiers vraiment brûlants, il faudra que le nouveau président, dès son installation, prenne à bras-le-corps le dossier Dabo Boukari, qui est un vieux dossier et qui nous tient énormément à cœur. D’une manière générale, je pense que sur les questions d’impunité de crimes économiques et de sang, ce nouveau pouvoir est particulièrement attendu, d’autant plus qu’il a cogéré le pouvoir avec le régime déchu. On l’attend vraiment sur les dossiers de crimes de sang mais aussi de crimes économiques. Au niveau des dossiers de crimes économiques, il y a la gestion des terres à travers les opérations de lotissement. Il y a eu tellement de malversations sur ces dossiers qu’il faudrait faire la lumière sur l’ensemble de ces questions. En ce qui concerne la lutte contre l’impunité, je crois que le nouveau président devrait préserver et garantir l’exercice des libertés publiques. Il ne faudrait pas que sous le couvert de la restauration de l’autorité de l’Etat, on restreigne les espaces de liberté. Aussi, pendant longtemps, nous sommes surtout préoccupés des droits civils et politiques mais n’oublions pas les droits économiques, sociaux et culturels des populations. Il s’agit des questions de vie chère, d’éducation, de santé. Du reste, au cours de la campagne électorale, beaucoup de promesses ont été faites par l’ensemble des candidats et particulièrement par le candidat Roch Marc Christian Kaboré et nous espérons qu’il tiendra parole afin que les Burkinabè puissent enfin vivre dignement leur statut d’être humain. Enfin, nous avons eu à soulever de nouvelles préoccupations le 21 novembre au cours de la journée nationale d’interpellation. Il s’agit des questions qui tiennent à la garantie de notre indépendance avec notamment la présence des troupes militaires étrangères sur notre sol. Ces questions devraient être bien gérées par l’actuel président parce que leur présence hypothèque gravement l’indépendance de notre pays. Ainsi, il faudra qu’on nous situe les circonstances dans lesquelles ces troupes sont installées dans notre pays et quelle est leur mission réelle. En effet, nous avons vu ce qui s’est passé avec l’exfiltration de l’ancien président Blaise Compaoré le 31 octobre 2014. Est-ce qu’elles sont présentes pour s’ingérer dans les affaires intérieures ou pour lutter contre le terrorisme ? Ce sont des éléments de préoccupations majeures qui devraient être prises à bras-le-corps par le nouveau régime. Sans oublier les questions des programmes d’ajustements structurelles à travers lesquels les institutions de Bretton Wood dictent leurs lois. Il faut que le nouveau régime fasse tout pour s’affranchir de ce diktat de ces institutions. Tout cela paraît lourd mais je pense qu’il est attendu et en cinq ans, au moins qu’il fasse l’essentiel».

Tahirou Barry, président du PAREN

«Nos attentes à l’endroit des nouvelles autorités se situent à cinq niveau:
- La restauration des valeurs d’intégrité et de transparence à tous les niveaux de la gestion de l’Etat.
- La lumière des dossiers pendants de justice et la réhabilitation de l’institution judiciaire.
- La restauration de l’ordre et de l’autorité de l’Etat dans tous les ordres de la société.
- La satisfaction des besoins de bien-être de la population.
- La résolution des questions brûlantes du chômage qui ronge le corps de la jeunesse.
Ces attentes sont très fortes et toute tergiversation en la matière va ébranler les fondements du nouveau pouvoir ».

Basolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B)

«Les attentes du mouvement syndical sont déjà parvenues à travers une correspondance à chacun des quatorze candidats bien avant l’élection du 29 décembre 2015. Cette correspondance a un contenu particulier à quatre niveaux. Le premier niveau, c’est la justice pour les martyrs de l’insurrection et aussi du coup d’Etat du 16 septembre 2015 ainsi que pour toutes leurs familles. Le deuxième niveau, c’est nos préoccupations sur les crimes de sang et économiques, sur la corruption et sur la fraude. Le troisième niveau, c’est sur nos préoccupations sur la vie chère. Le quatrième niveau, c’est sur nos préoccupations démocratiques, politiques et syndicales. Nous les avons situées à quatre niveaux et chacun est démultiplié sur un certain nombre de points qu’il faille prendre en compte pour le nouveau président. Maintenant, nous avons estimé que pour mettre en œuvre ces préoccupations, il faut que le nouveau président ait un minimum de courage et de patriotisme. Parce que nous sommes dans des pays africains qui ne sont pas véritablement indépendants. Ce qui fait que les politiques qui sont appliquées dans nos pays sont des politiques de transmission. Ce sont des politiques réfléchies ailleurs pour satisfaire à des intérêts qui n’ont rien à voir avec les préoccupations légitimes des populations. Dès lors qu’un peuple n’a pas une véritable indépendance au plan politique, économique, social et culturel, c’est se faire des illusions de croire que nous pouvons nous en sortir. Donc, il faut un dirigeant avec un minimum de courage et de patriotisme. Si les deux qualités sont reconnues au dirigeant, il appartient au peuple de ne pas dormir sur ses lauriers et de comprendre que la qualité de sa vie en termes de dignité dépendra de lui-même, son état de veille en termes d’organisation et de résistance contre tout autre forme de pratiques qui viendraient à remettre en cause ses aspirations profondes. Le pouvoir est dans les mains du peuple et c’est au peuple de savoir que l’on lui servira ce que sa mobilisation lui permettra d’avoir. En plus du courage et du patriotisme, les prochains dirigeants doivent être des exemples. Parce que c’est bien de théoriser, de faire de beaux discours mais il ne faudra pas que ce que l’on dit ne soit pas constaté en termes d’acte, en termes de réduction de train de vie de l’Etat, de réduction d’émolution des dirigeants, en termes de solutions courageuses à prendre pour les crimes de sang et économiques. Il faut qu’ils aient un minimum de vision pour le peuple. C’est cette vision qui leur permettra d’être des exemples. On dit que l’exemple n’est pas l’un des moyens de convaincre, il est le seul moyen de convaincre. Sinon vous pouvez théoriser, faire des livres mais si vous-même n’êtes pas un exemple, l’interlocuteur ne pourra pas suivre la voie que vous indiquez. Pour ceux qui demandent une trêve sociale, il faut qu’ils sachent que la trêve sociale ne se décrète pas. La trêve sociale est une conséquence de la qualité de gestion politique, économique et culturelle. Autant la trêve sociale dépend des conséquences de la gouvernance, elle dépend des caractéristiques que le dirigeant doit intégrer pour répondre aux préoccupations des populations en termes de communication, de tenue de parole et d’engagements pris. Il faut comprendre que les formes de lutte qui sont engagées par les acteurs sociaux, les syndicats et les populations sont des formes de résistances par rapport à des préoccupations qui ne sont pas prises en compte. Sinon, il ne plaît à personne de marcher dans la rue. C’est parce que des préoccupations ne sont pas prises en compte que les populations sont contraintes de descendre dans la rue. Ce sont des formes de résistance pour dire que là où il y a la répression, l’oppression, l’exploitation, il y a nécessairement organisation, mobilisation et résistance».

Gézouma Sanogo, président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB)

« Il est fondamental que tout régime qui s’installe au Burkina Faso cherche à approfondir la liberté d’expression et de presse. C’est une insuffisance fondamentale que nous avons constatée avec le régime précédent et même sous la Transition. Il ne suffit pas de prendre de temps en temps des lois. Car tout cela doit se fonder sur une vision. Où voulons-nous aller en matière de démocratie ? La réponse à cette question nous permet de nous positionner sur le type de presse que nous voulons pour accompagner la dynamique démocratique du pays. Parce que sans presse viable, fiable, forte et crédible, il n’y a pas de démocratie. Pour que le maximum de personnes puissent participer au développement d’une nation, il faut qu’il y ait de l’information. Comment informer les 18 millions de personnes si la presse ne dispose pas de moyens ? Alors que les acteurs de la presse sont dans la misère. Il faut que les nouvelles autorités mettent tout en œuvre pour que les journalistes burkinabè sortent de la misère « crasse » dans laquelle ils sont. C’est fondamental. Il faut que la convention collective dans le privé soit appliquée vaille que vaille. Il ne faut plus voir les revendications injustifiées de certains patrons de presse. L’Etat doit créer les conditions pour qu’elle soit appliquée. Au niveau du public, il faut que les journalistes sortent du statut de fonctionnaire dans lequel on veut les maintenir. Le statut de fonctionnaire ne sert qu’à maintenir les journalistes dans la domination et la misère. Dans ces conditions, quel bon travail un journaliste peut-il faire ? Il faut que les gens acceptent s’assumer à un moment donné. J’espère que le gouvernement à venir va s’assumer. Roch Marc Christian Kaboré doit prendre conscience de cela. La question de la presse va peser dans son bilan au moment de son départ».

Dr Claude Wetta, Secrétaire exécutif du REN-LAC

«Nos attentes sont les mêmes. Premièrement, que les nouvelles autorités déclarent leurs biens, leur patrimoine dès leur investiture et à la fin de leur mandat. Deuxièmement, qu’elles s’occupent des questions liées à la bonne gestion des finances publiques. Et ça, nous allons y veiller.
C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas effectivement de dire que nous voulons la bonne gestion des finances publiques. Nous sommes déjà dans des structures qui discutent des mesures à prendre au niveau des finances publiques. Nous accompagnons le gouvernement sur ces points. Au-delà de cela, nous ferons ce qu’on appelle une veille citoyenne sur la façon dont le budget va s’exécuter sur le terrain».

Aubin Traoré, étudiant en philosophie, 3e année

«Personnellement, j’aimerais voir le nouveau président travailler à développer le pays. Concernant les préoccupations des étudiants, nous aimerions voir nos conditions de vie améliorées. Parlant du système LMD (Licence-Master-Doctorat), qui semble être un système qui met les étudiants beaucoup en retard, nous aimerions voir le nouveau gouvernement se prononcer vraiment sur la question de ce système».

Roland Koéta, étudiant en géographie, Master I

«Ce que nous attendons du nouveau président, est qu’il prenne à bras-le-corps le problème de l’université. On a un manque criant de personnel enseignant, ce qui entraîne des retards dans l’exécution de nos programmes. Nous aimerions qu’il pense à octroyer des bourses aux étudiants du 2nd cycle( en Master) afin qu’ils puissent poursuivre leurs études. Sans ces bourses, les étudiants sont obligés de frapper de gauche à droite, toute chose qui influe négativement sur les études parce que cela ne permet pas de se consacrer uniquement aux études».

Alice Silga, étudiante en Histoire, Master I

«Je souhaite une réforme du système LMD pour une normalisation des années académiques. On constate que d’année en année, les retards ne font que s’accumuler et cela n’encourage plus les étudiants parce qu’il faut prendre un an et demi ou deux ans pour valider une année académique. Donc, il faut une maîtrise du système par l’administration car on sent un tâtonnement et cela se ressent au niveau des programmes. On ne fait que les changer. Aussi, quand on termine l’année de Licence pour pouvoir aller en Master, c’est tout un problème, il y a un grand retard à ce niveau».

Thierry Dabiré, étudiant en Sociologie, Licence

«Sur le plan académique, il faudrait que le nouveau président augmente l’investissement à l’université, particulièrement sur les infrastructures. On n’a pas assez d’amphithéâtres pour prendre les cours, pourtant le nombre d’étudiants ne fait que s’accroître au fil des ans. C’est vrai qu’il ya des travaux en cours mais je pense qu’il faut aller au-delà. L’université a été victime depuis un certain temps d’un abandon total. Tout ce qu’on vit aujourd’hui, c’est dû à la mal gouvernance à un moment donné et du coup, les universités publiques sont paralysées. Il faudrait que les investissements soient au rendez-vous pour arriver à contenir tous les étudiants. Il faut aussi revoir le système LMD. Le système en soi est bien mais on n’est pas prêt à l’entamer. Manque d’infrastructures, de logistiques, de finances pour accompagner les étudiants. Je souhaite que le gouvernement à venir puisse vraiment travailler à améliorer les conditions de vie des étudiants pour que le système LMD soit mieux maîtrisé».

Zara Ouédraogo, étudiante en 1re année, Lettres modernes

«J’attends que le nouveau président se penche sur le système LMD parce qu’on constate trop de retard dans son organisation. Pour maintenant faire une Licence dans une filière, on nous demande cinq ans au lieu de trois ans, ce qui ne nous donne pas le courage de poursuivre les études. Il y a le manque d’infrastructures qui entraîne des retards dans les cours. La réalité est que pour pouvoir suivre un cours, tu dois venir à 7 heures du matin pour attendre 10 heures en vue de commencer le cours ; franchement ce n’est pas facile. Aussi, nous sommes face à une insuffisance du personnel enseignant ; donc il faudra recruter des enseignants ».

Mohamed Dicko, artisan

«Nous voulons le développement du pays. Nous voulons aussi que les riches et les pauvres soient traités d’une manière équitable. Que certains ne s’emparent pas des richesses du pays. L’élection aux fonctions de président du Faso est une marque de confiance. Donc, une fois au pouvoir, l’élu ne doit pas oublier cette population-là. Je suis dans la maroquinerie depuis plus de 40 ans et je me débrouille tant bien que mal».

Lassina Traoré, mécanicien

«Tout ce que nous voulons du nouveau président du Faso, c’est le développement du pays en général. Que la pauvreté diminue dans nos familles, car sincèrement, la vie est chère au Burkina Faso. Nous lui demandons aussi de ne pas donner raison à ceux qui disent que le régime Kaboré sera la même chose que le régime Compaoré. Nous espérons un vrai changement. Nous voulons donc qu’il apporte de nouvelles idées qui privilégient le bien-être de la population. S’il tient compte des besoins du peuple, il pourrait être réélu pour un second mandat. Pour Bobo-Dioulasso particulièrement, nous voulons que les routes soient entretenues parce qu’elles sont trop dégradées. Nous avons constaté qu’au moment des élections, les candidats s’intéressent aux Bobolais, mais une fois au pouvoir, ils nous oublient et partent s’asseoir à Ouagadougou. Pourtant, c’est grâce à nous tous qu’il est devenu président».

Sita Sanou, commerçante

«Ce que j’attends du nouveau président, c’est que la paix règne dans le pays. Qu’il ouvre des usines pour que nos jeunes aient de l’emploi. Je veux aussi qu’il aide les femmes, parce que les femmes souffrent beaucoup».

Safiatou Sanou, commerçante

«Je souhaite qu’il aide les populations, surtout les femmes. Je veux qu’il octroie des crédits aux femmes pour qu’elles puissent mener des activités rémunératrices. C’est parce que la population a eu confiance en lui qu’il a été élu. S’il ne peut pas leur octroyer des crédits, qu’il les aide à avoir du travail».

Aminata Sanou, vendeuse de dêguè

« Je veux que le nouveau président du Faso aide les femmes et nos enfants. Nos enfants ont fini d’étudier et ils sont toujours au chômage. Qu’il aide les jeunes pour qu’ils puissent s’occuper de leurs parents. Il faut qu’il crée de l’emploi pour les femmes, même si c’est balayer les rues, nous sommes prêtes à le faire. Je veux aussi qu’il octroie des crédits aux femmes, parce que le développement d’un pays dépend aussi des femmes. Qu’il diminue le prix des denrées alimentaires. Si la population s’est révoltée, c’est à cause de la pauvreté qui ne fait que s’aggraver. Il doit aussi baisser la scolarité ».

Bernadette Dembélé, commerçante

«Le nouveau président du Faso doit d’abord baisser le prix des denrées alimentaires. Avant, la vie était moins chère et on vivait sans problèmes. Mais maintenant, la vie est trop chère. Il faut qu’il baisse la scolarité aussi des élèves. Au niveau de la santé, je souhaite qu’il baisse les frais des soins médicaux».

Karim Pafadnam, employé de commerce

« Nous attendons du nouveau président, le vrai changement. Si vous voyez les évènements qui se sont déroulés les 30 et 31 octobre 2014 ainsi que ceux des 16 et 17 septembre 2015, c’est à cause de la soif du changement. Il est bien vrai qu’il faisait partie de l’ancien régime, mais ça ne change rien. S’il est venu pour nous montrer le vrai changement, je pense qu’il peut le faire. Surtout au niveau de la justice, il faut qu’il s’applique davantage à ce niveau, puisqu’il faut rendre justice aux victimes. Après la justice, il faut qu’il essaie de voir la santé car c’est notre priorité et ensuite l’éducation. Si nous pouvons manger à notre faim, les infrastructures viennent après».

Mohamed Ouattara, élève

« On attend le changement surtout. Nous voulons que les routes soient mises en bonne état parce qu’au niveau du grand marché de Bobo-Dioulasso, l’état des voies est déplorable. Pendant la saison pluvieuse, on a des difficultés pour circuler. En tant qu’élève et futur étudiant, j’aimerais aussi que les problèmes des étudiants soient réglés, parce que nos grands frères souffrent beaucoup ».

Propos recueillis par la rédaction
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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