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© Présidence
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, en séance ordinaire sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. |
A quelques jours de l’investiture du nouveau président du Faso, le gouvernement de la Transition fait son bilan. A l’occasion de son dernier conseils des ministres ce mercredi 23 décembre 2015, le président Michel Kafando en a profité pour faire le bilan de sa mandature avec les membres de son gouvernement.
En une année, le gouvernement de la Transition a tenu 51 conseils des ministres avec 6 conseils des ministres délocalisés et plus de 100 projets de loi transmis au Conseil national de Transition (CNT). C’est le bilan que fait le gouvernement après une année de transition. Sur les quatre objectifs majeurs qui lui étaient assignés, Frédéric Nikièma, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement pense que « le défis a été relevé et qu’il appartient au nouveau gouvernement de consolider les acquis pour permettre d’avoir un Etat de droit ».
Il s’agit notamment des questions de sécurité et de défense, des réformes dans le secteur de la justice, du renforcement des acquis sociaux et l’organisation des élections présidentielles et législatives.
L’ensemble de ces conseils des ministres parmi lesquels, des conseils des ministres extraordinaires, ont « permis de prendre en compte les aspirations du peuple et de mettre en place des politiques en vue de permettre de répondre à certaines préoccupations majeures des Burkinabè », estime le ministre Nikièma.
C’est donc un bilan qui montre la « vitalité et le dynamisme » de l’équipe gouvernementale sortante, visiblement satisfait de son mandat. Plus satisfaisant encore pour le ministre porte-parole du gouvernement, « la centaine de projets de loi transmis au CNT pour adoption, ont permis certaines réformes sur les questions de sécurité, santé, de la jeunesse, etc. ».
Pour le ministre de l’Habitat, René Bagoro, avant que le gouvernement ne rende sa démission les jours à venir, « c’est un conseil des ministres bilan qui laisse croire que le bilan est positif même s’il y a eu des insuffisances. Il appartient désormais au prochain gouvernement de prendre le relais ».
Abel Azonhandé
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