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Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou : Joséphine Ouédraogo souhaite une bonne fête aux détenus
Publié le mercredi 23 decembre 2015  |  Le Quotidien
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© Présidence par DR
Le président du Faso, Michel Kafando, a présidé le Conseil supérieur de la magistrature(CSM) le vendredi 6 février 2015 au palais présidentiel de Ouagadougou. Photo : Joséphine Ouédraogo, ministre en charge de la Justice




La ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Joséphine Ouédraogo s’est rendu, le mardi 22 décembre 2015, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Ce fut l’occasion, pour elle, de s’imprégner du fonctionnement de la maison et d’apporter son soutien aux occupants.
Parties du quartier des femmes, du bâtiment annexe, du quartier des mineurs, en passant par l’infirmerie, pour terminer au grand bâtiment, la ministre en charge de la Justice et sa délégation ont, au pas de course, passé en revue les différents compartiments de la prison en vue d’exprimer leur compassion aux occupants. A cet effet, les détenus, par la voix de leur porte-parole, après avoir témoigné leur satisfaction aux visiteurs, n’ont pas manqué d’égrener les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Au titre de ces préoccupations relevées, ce sont, entre autres, l’étroitesse des locaux, le problème d’insalubrité, les besoins sanitaires, la question des peines qu’ils ont jugée trop longue, le temps mis pour l’ouverture des procès. Face à ces situations, la ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Joséphine Ouédraogo, avant de se prononcer sur les préoccupations soulevées, a regretté le fait que cette visite intervienne à cette période, à savoir à quelques jours de la fin de la Transition. « C’est une visite difficile en ce sens que l’on sait à l’avance les conditions dans lesquelles vivent les détenus. C’est une maison qui est surpeuplée, soit environ 800 places prévues pour plus de 2000 personnes incarcérées, devinez que ce n’est pas du tout aisé. Des efforts ont été faits, mais les attentes restent toujours énormes », a-t-elle indiqué. Par ailleurs, Joséphine Ouédraogo s’est réjouie du fait que les détenus aient reconnu l’humanisme et la bonne foi des Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) de même que le bon traitement que ceux-ci leur réservent. « En plus de la souffrance d’être privé de sa liberté, qui est une sanction parfois injuste, dans la mesure où beaucoup sont des prévenus, et si l’on doit être maltraité en plus par ceux qui sont chargés de votre sécurité, cela va être encore plus grave », a soutenu la ministre Joséphine Ouédraogo. Abordant dans la même dynamique, la question des besoins qu’elle a jugés multiples, elle a, de ce pas souligné que des projets d’amélioration sont en cours mais tardent à aboutir. Au vu de persistance des problèmes et de leur multiplicité au fil des ans, la ministre en charge de la Justice a indiqué que tout cela contribuera à interpeller les autorités afin qu’une humanisation des prisons soit une réali-té. A l’issue de cette visite, la ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Joséphine Ouédraogo, pour marquer son passage d’une tâche d’huile, a offert des cartons de savons aux détenus. Le directeur de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou, Xavier Batiébo a salué l’initiative de la ministre en charge de la Justice pour avoir eu l’idée ingénieuse de faire un tour dans les locaux de la prison afin de s’imprégner des réalités. En revanche, il a souhaité de la minis-tre de la Justice, un accroissement des frais de carburant pour les différentes escortes, des crédits alloués pour le fonctionnement de la MACO et une remise sur pied de leur vidangeur qui est en panne. Du reste, a-t-il ajouté, même si la Transition tire vers sa fin, que la ministre de la Justice puisse soumettre lesdites doléances à son successeur afin qu’elles puissent avoir des solutions satisfaisantes. Pour clore la séance de visite, la ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des sceaux, Joséphine Ouédraogo et sa délégation ont eu un huis clos avec les responsa-bles de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO)1
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