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Sécurité pénitentiaire au Burkina : De la nécessité de réorganiser le milieu carcéral
Publié le jeudi 30 mai 2013   |  L’Express du Faso


Sécurité
© Autre presse par DR
Sécurité pénitentiaire: Les acteurs du monde pénitentiaire ont porté réflexion sur le thème « la sécurité, la surpopulation et la réinsertion sociale des détenus au Burkina-Faso » sous la présidence du ministre de la Justice, Dramane Yaméogo
Lundi 27 au mardi 28 mai 2013.


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Les acteurs du monde pénitentiaire ont, du 27 au 28 mai 2013, porté réflexion sur le thème « la sécurité, la surpopulation et la réinsertion sociale des détenus au Burkina-Faso ». Cette rencontre était placée sous la présidence du ministre de la Justice, Dramane Yaméogo.

A travers cette rencontre de niveau national, des acteurs intervenant dans le milieu pénitentiaire, plusieurs recommandations sont à retenir. Concernant, le cadre juridique, les participants recommandent la sensibilisation sur les alternatives à l’emprisonnement, le renforcement des capacités d’accueil, la diversification et l’adaptation des établissements pénitentiaires et la tenue régulière des assises criminelles.

Sur le thème de la « sécurité dans les établissements pénitentiaires : cas des violences sexuelles et du genre » les participants recommandent la formation initiale et continue du personnel de surveillance en techniques de détection des drogues, l’élaboration d’un plan architectural type de construction d’un établissement pénitentiaire qui respecte les normes internationales.

Et le troisième groupe de participants s’est penché sur le thème « la réinsertion sociale au Burkina Faso : rôle de l’Etat et de la société civile ». Ces participants recommandent d’élaborer une stratégie nationale de réinsertion des détenus et de mettre à la disposition des établissements pénitentiaires des spécialistes en santé et d’agents sociaux et de renforcer les capacités de ceux exerçant déjà sur le terrain.

Dans la dynamique de la cinquième conférence pénitentiaire internationale

Le Burkina Faso abritera en 2014, la cinquième conférence pénitentiaire internationale. Le secrétaire général du ministère de la Justice a émis le souhait que les réflexions se poursuivent pour apporter aux détenus un meilleur traitement qui préserve leur dignité humaine. Au cours de cet atelier, trois communications ont permis aux participants de mieux cerner le thème central. Le premier portant sur le « cadre juridique et surpopulation carcérale » livré par Léger Kinda, a permis de faire ressortir l’ensemble des textes régissant la gestion des établissements pénitentiaires et d’en dégager les forces et les faiblesses. La seconde communication délivré par l’inspecteur de sécurité pénitentiaire Adama Rouamba, a porté sur la sécurité dans les établissements pénitentiaires dont le cas particulier des violences sexuelles et le genre. Ce deuxième locuteur a relevé que le phénomène des agressions sexuelles fait l’objet d’un encadrement juridique.

La dernière communication est celle de l’inspecteur de sécurité pénitentiaires, Eloi Guigma qui s’est intéressé à « la réinsertion sociale des détenus au Burkina Faso : le rôle de l’Etat et de la société civile ».

Pour le secrétaire général du ministère de la Justice, Mamadou Sanogo, représentant le ministre de la Justice, ledit atelier fait suite à un certain nombre de constats. Les difficultés qui plombent les efforts d’humanisation dans nos lieux de détention. Il s’agit entre autres, de celles liées à l’insécurité en milieu pénitentiaire et des problèmes de surpopulation carcérale. L’ensemble de ces difficultés rendent difficiles l’aboutissement des efforts entrepris pour la mise en œuvre du processus de réinsertion sociale des détenus. Les conclusions de cet atelier seront exploitées dans le cadre de la tenue de la conférence pénitentiaire internationale, prévue pour se tenir en juin 2014.

Firmin OUATTARA

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