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Mise en place d’un cloud gouvernemental : réduire les dépenses, gagner en rapidité et en flexibilité
Publié le mercredi 23 decembre 2015  |  Service d’Information du Gouvernement
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© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Nébila Amadou Yaro, ministre du Développement de l’Economie Numérique et des Postes




Le 12 novembre 2015, le Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Yacouba Isaac ZIDA, a procédé au lancement officiel des travaux de réalisation d’une infrastructure cloud au profit de l’Administration publique. La mise en œuvre de ce projet structurant s’inscrit dans la volonté du gouvernement burkinabè de saisir les énormes potentialités des Technologies de l’information et de la communication (TIC) pour impulser le développement économique et social de notre pays. Le projet « Government cloud » (G-cloud) va renforcer la compétitivité numérique du Burkina Faso, tout en optimisant les dépenses d’investissements et en rationalisant les dépenses de fonctionnement dans le domaine des TIC, en vue d’accélérer la croissance économique et le développement de notre pays.

Piloté par l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC), il s’agit d’un projet complexe et innovant, dans lequel il y a plusieurs dimensions, donc plusieurs projets se complétant les uns les autres pour créer un écosystème opérationnel dans le contexte burkinabé. Il s’agit notamment :
• de la mise en place d’une infrastructure Cloud Nationale comprenant huit (08) nœuds distribués sur six (06) villes (Ouaga, Ouahigouya, Tougan, Bobo, Samandéni, Bagré). Ces nœuds contiendront les serveurs, les routeurs et les espaces de stockages qui vont être sollicités par les différentes parties prenantes ;
• du déploiement de plus de 600 km d'infrastructure fibre optique pour raccorder environ 500 principaux bâtiments publics dans les 13 chefs-lieux de région ;
• du déploiement de près de 800 km d'infrastructure fibre optique pour l’interconnexion des différents nœuds ;
• de la mise en place d’une plateforme e-Gouvernement « Government-Cloud Enablement Platform » : une solution Cloud qui peut servir de base pour la mise en place de services de gouvernement électronique et intégrant une plateforme de e-Learning pour les besoins de formations initiales ou continues des différentes parties et des fonctions de confiance électronique (authentification forte des utilisateurs, signature électronique, certification de documents, stockage sécurisé,…). La mise en place de la plateforme tient compte également des fonctions de communication mobile (Notifications SMS/MMS à des individus, Gestion de campagnes SMS destinées à une population cible, développement de solutions exploitables via le mobile (solutions m-Santé, m-Gouvernement, m-Education, …)) et d’un accompagnement pour un réel transfert de compétences pour une exploitation optimale des équipements et des services disponibles.
Prévus pour une période de 27 mois, les travaux de mise en œuvre du Cloud burkinabè seront exécutés par la société Alcatel-Lucent (bientôt Nokia Corporation), un des leaders mondiaux du domaine, retenue suite à un appel d’offre international.

Un cloud burkinabè aux multiples avantages !

Selon le National Institute of Standards and Technology (USA), le cloud est « l'accès via un réseau de télécommunications, à la demande et en libre-service, à des ressources informatiques partagées configurables ». L’exploitation d’un cloud ne se fait donc pas uniquement via Internet, mais simplement via un « réseau de télécommunications ».
Afin de relever les défis de l’Administration électronique, notre Gouvernement qui dispose déjà d’un réseau (RESINA) a fait le choix de cette technique, source de mutualisation des ressources (mutualisation de ressources réseaux, de ressources de puissance de calcul, de stockage, de ressources logiciels et de ressources humaines,….).
Cette innovation technologique constitue de ce fait, une source de réduction des dépenses, de gain en rapidité et en flexibilité, donc en efficacité. La réduction des dépenses est liée aux couts d’investissement presque nuls et aux charges d’exploitation très réduites, pour les futurs projets TIC. La rapidité est relative à la mise à disposition d'environnements aux utilisateurs qui en font la demande. Un travail de 6 mois pourrait désormais se faire en 2 semaines. La flexibilité est liée à la possibilité d’adaptation, par exemple, aux montées en charge des applications métier qui tournent actuellement sur des plateformes rigides, incapables de s’adapter aux niveaux de sollicitations des usagers.
A cela, s’ajouter la création de près de 1000 emplois pendant la phase d’implémentation du G-Cloud et d’environ 500 emplois stables pendant sa phase d’exploitation.

Des projets majeurs pour améliorer la connectivité !

Pour l’exploitation du G-Cloud, les services administratifs n’auront pas forcément besoin d’Internet, mais d’un « réseau de télécommunications » les reliant à la plateforme G-Cloud. Dans le cas du Burkina, ce réseau existe bel et bien et est même en cours de renforcement et d’extension. Il s’agit du Réseau Informatique National de l’Administration (RESINA). Aussi, dans le cadre du G-Cloud, environ 1400 km de fibre optique seront déployés et serviront à interconnecter environ 500 principaux bâtiments publics dans les 13 chefs-lieux de régions, au « cœur du G-Cloud » reparti sur 6 localités du territoire. Outre ces réalisations, l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC) a un autre projet (le BKF/021), prévu démarrer en 2016 pour le renforcement et l’extension du RESINA dans 25 nouvelles provinces, portant à 39 le nombre de provinces disposant de ce réseau dans sa forme convergente Voix/Données/Images, d’ici la fin de la mise en œuvre du G-Cloud.
Les services que le G-Cloud prévoit d’offrir aux entreprises et aux citoyens se feront donc en complément de ceux liés aux besoins internes de l’Administration. Dans ce cadre, la nécessité d’un réseau internet large bande, disponible et sécurisé, s’impose, malgré la possibilité offerte pour les solutions via mobiles. Là aussi, les contraintes dépendront de la nature du service demandé.
A ce sujet, plusieurs initiatives pour l’amélioration de la qualité du réseau Internet sont déjà en court dans notre pays. On peut citer le point d’atterrissement virtuel, le point d’échange Internet, le backbone national dont le contrat technique a été déjà signé avec Huawei pour la réalisation de 5445 Km de fibre optique et dont les travaux devraient démarrer en 2016. Le point d’atterrissement virtuel et le point d’échange internet exécutés dans le cadre de Projet de renforcement des infrastructures de communications en Afrique de l’Ouest devront s’achever avant l’aboutissement du projet G-cloud. Quant au Backbone, il devrait connaitre un niveau de réalisation confortable (au moins 50%) d’ici la fin du projet G-Cloud.
La décision du Gouvernement de lancer le G-Cloud maintenant découle d’une vision stratégique qui a nécessité un effort de coordination à plusieurs niveaux et dont l’ambition est de permettre à notre pays d’être au rendez-vous de l’histoire !
Au regard de la place que notre pays entend conquérir et conserver sur l’échiquier mondial en matière de bonne gouvernance, de création d’emploi à forte valeurs ajoutées, de mise en place d’un espace technologique sain, compétitif, et ouvert à tous les secteurs d’activités, le gouvernement a fait le pari de faire un pas de géant vers l’édification d’une société nouvelle, ayant pour levier les nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment le cloud.

Ministère du Développement de l’Economie numérique et des Postes
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