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Planification familiale : Les résultats du round 2 du projet PMA 2020 satisfaisants
Publié le lundi 21 decembre 2015  |  Sidwaya
Avortement
© aOuaga.com par Séni Dabo
Avortement au Burkina : une étude fait l`état des lieux
Mercredi 12 février 2014. Ouagadougou. L`Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) de l`Université de Ouagadougou a animé une conférence de presse pour présenter une étude sur l`état des lieux de l`avortement au Burkina. Photo : Dr Georges Guiella, chef de l`Unité de recherche (UR) Population et santé (PS) de l`ISSP




L’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a organisé un atelier de restitution des résultats du round 2 du projet de recherche dénommé Performance monitoring accountability (PMA) 2020, le vendredi 18 décembre 2015, à Ouagadougou.

Les résultats de la phase II du projet de recherche sur le suivi des performances en planification familiale connu sous l’appellation Performance monitoring accountability PMA 2020 sont disponibles. L’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), qui pilote le projet avec l’appui de l’université John Hopkins et l’institut Gates, les a rendus publics au cours d’un atelier organisé, le vendredi 18 décembre 2015, à Ouagadougou. De l’avis du coordonnateur du projet, Dr Georges Guiella, le deuxième round des résultats affiche des signes encourageants d’autant plus que le taux de prévalence a fait un bond de cinq points. Les enquêtes qui ont généré ces résultats ont été menées aux mois de mai et juin 2015 dans divers ménages à travers tout le territoire national. « La particularité de cette 2e phase est qu’elle a mis l’accent sur la mesure des indicateurs relatifs à la planification familiale en conformité avec l’enquête démographique de santé. Pour la phase suivante, nous envisageons d’augmenter la taille de l’échantillon de sorte à avoir des indicateurs plus élargis », a-t-il indiqué. Dr Guiella a expliqué que l’objectif du projet est de suivre régulièrement les indicateurs de planification familiale au Burkina Faso par le biais de la technologie mobile. Pour le directeur de l’ISSP, Dr Jean-François Kobiané, le dispositif de collecte, du fait qu’il utilise la technologie mobile, permet de réduire les coûts des enquêtes, les délais et de disposer de résultats rapidement et de façon régulière. « Par-delà les résultats fort intéressants pour guider l’action des différents intervenants dans le secteur de la planification familiale, les données de cette recherche sont aussi des matériaux qui seront d’un appui certain à l’enseignement et à la formation des spécialistes dans le domaine de la population et de la santé », a souligné le directeur de l’ISSP. Dr Kobiané a indiqué que la pérennité du PMA2020 requiert toutefois une mobilisation des ressources. Dans cette lancée, il a invité les autorités nationales et les acteurs de la santé de la reproduction à consentir des efforts pour assurer la continuité du projet. Il a salué le partenariat «constructif» qui lie l’ISSP à l’institut Gates et à l’école de santé publique de l’université Johns Hopkins aux Etats-Unis d’Amérique.


« Un programme bien approprié »


Quant à la coordonnatrice technique du PMA2020, Dr Caroline Moreau, venue des Etats-Unis, elle a loué l’engagement du Burkina Faso comme premier pays francophone d’Afrique à porter le défi du projet sur le suivi des performances en planification familiale. A travers l’appropriation du programme, a-t-elle dit, le « pays des Hommes intègres » a suscité un élan international auprès d’autres Etats.
La vice-présidente de l’Université de Ouagadougou chargée de la recherche et de la coopération internationale, Pr Diarra Yé, a soutenu que les questions de santé, surtout celles de la reproduction, ont toujours été au centre des choix politiques du Burkina Faso. « La planification familiale s’est avérée être l’un des principaux leviers sur lesquels, il est possible d’agir afin de sauver des millions de vie de femmes et d’enfants. C’est pourquoi, le Burkina a consacré chaque année et ce, depuis 2008, une ligne budgétaire de 500 millions de F CFA pour l’achat de produits contraceptifs», a-t-elle argué. Elle a ajouté que grâce à l’initiative du PMA2020, ce sont des données probantes qui permettront aux différents acteurs de la santé de mieux définir leurs priorités. Pour elle, les résultats issus de la recherche viennent également mettre en évidence le rôle que jouent les universités en matière de production de connaissances au profit des politiques de développement. Le projet de recherche PMA2020 est présent dans onze pays que sont, entre autres, l’Ethiopie, le Nigeria, le Niger, le Ghana, le Kenya et l’Indonésie.


Karim BADOLO
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