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RDEBF: Ram Ouédraogo passe le témoin « à la jeune génération »
Publié le dimanche 20 decembre 2015  |  FasoZine
Présidentielle
© aOuaga.com par Séni Dabo
Présidentielle 2015 : Ram Ouédraogo investi candidat des écologistes du Burkina
Dimanche 19 juillet 2015. Ouagadougou. Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Les militants du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) ont investit le président du parti, Ram Ouédraogo, comme candidat à l`élection présidentielle du 11 octobre 2015




Le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Ram Ouédraogo, annonce qu’il se retire définitivement de la scène politique. Ce samedi 19 décembre 2015, il a transmis la direction du RDEBF au secrétaire général, Adama Séré, au cours d’une cérémonie à Ouagadougou.

S’il a décidé de s’en aller, explique le désormais retraité politique, c’est parce qu’il veut injecter du sang neuf dans son parti et insuffler un dynamisme nouveau pour que le combat des écologistes ne s’émousse pas. Ram Ouédraogo se dit convaincu d’une chose: il faut savoir quitter les choses avant qu’elles ne vous quittent: « Vous voyez, je suis encore vigoureux, je suis en forme, mais je pense que le moment est venu de céder la place à la jeunesse et, peut-être d’être de bon conseil chaque fois que de besoin. Je pars volontairement et c’est le moment. Il ne faut pas attendre qu’on vous pousse. Il faut que, de vous-mêmes, vous partiez, sinon, vous partirez par la petite porte comme d’autres ».

Editeur, manager et impresario, Ram Ouédraogo est véritablement entré en politique en 1991, en créant l’Union des verts pour un développement du Burkina (UVDB). C’est sous la bannière de ce parti qu’il se présente une première fois à la présidentielle en 1998. Il arrive en 2e position sur trois candidats en lice, avec un score de 6,61%.

En 1999, suite à la crise provoquée par l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, Ram Ouédraogo entre dans le gouvernement dit de réconciliation comme ministre d’Etat chargé de la Réconciliation et des Réformes politiques. Il occupe le poste de président du Comité de mise en œuvre des recommandations de la commission pour la réconciliation nationale.

En 2005, il tente sa deuxième chance à la présidentielle. Sur 12 candidats, Ram Ouédraogo arrive 5e avec 2,6% des voix. Et lors de la présidentielle du 29 novembre dernier, Ram Ouédraogo, se classe 12e sur 14 candidats, avec 0,69% des voix.

L’homme assure qu’il ne regrette pas ce chemin parcouru. «Parfois, j’ai été incompris, dit-il. Mais j’ai toujours assumé mes prises de position. Démocrate je suis, démocrate je reste, partisan de paix, de la non-violence, du dialogue et la concertation, je ne peux transiger avec ces valeurs même si nous sommes en politique ».

C’est à son secrétaire général, Adama Séré, qu’il a confié la direction du parti. Celui-ci s’active à organiser le prochain congrès du parti, qui doit entériner tout ce qui se fait. « Nous pensons que, tous ensemble, nous allons pouvoir œuvrer à ce que l’idéologie de notre parti puisse être accepté par l’ensemble des burkinabè », promet-il.
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