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Burkina : les amendes liées aux délits de presse revues à la baisse
Publié le vendredi 18 decembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
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© Autre presse par dr
Le ministre en charge de la Communication, Frédéric Nikiéma




Au Burkina Faso, les amendes de délits de presse, initialement fixées de 1 million à 5 millions de F CFA, ont été revues à la baisse et les médias ou journalistes fautifs devront désormais payer entre 500 000 FCFA et 3 millions de FCFA d’amende, selon une nouvelle disposition adoptée par le Conseil national de la Transition (CNT), organe tenant lieu de parlement.

D'après une source parlementaire, il s'est agi d'une adoption des modifications apportées par le gouvernement de transition sur la loi votée par les députés du CNT, en début septembre dernier.

La même source précise que les modifications ont été adoptées à la majorité des députés du CNT qui étaient réunis jeudi, en séance plénière.

Les trois lois portant régime juridique de la presse en ligne, de la presse écrite et de la radiodiffusion sonore et télévisuelle ont été votées par le Conseil national de la transition le 4 septembre 2015.

Ces lois qui supprimaient la peine d'emprisonnement pour les délits de presse et augmentaient la peine pécuniaire, n'ont pas été promulguées par le Président du Faso, Michel Kafando.

La raison tient au fait que la nouvelle loi a été vivement désapprouvée par des acteurs du monde des médias quant au quantum d'amendes fixées pour sanctionner les délits de presse : 1 million à 5 millions de FCFA.

Selon les explications avancées par les associations professionnelles de médias burkinabè, ces amendes sont insupportables et signifieraient la mort des médias qui seront concernés.

En plus, le gouvernement estime que les médias burkinabè ont fait preuve d'un ‘'courage exemplaire'' lors du putsch du 16 septembre 2015 et ont subi des pertes.

Aux dires du ministre en charge de la Communication, porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikiéma, c'est après concertation avec les acteurs, qu'un consensus a été dégagé pour plafonner désormais les sanctions à l'endroit des médias fautifs, entre 500 000 FCFA et 3 millions de FCFA.


ALK/cat/AP
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