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La France «déconseille » l’Est du Burkina à ses ressortissants en raison des « menaces terroristes »
Publié le vendredi 18 decembre 2015  |  AIB
L’Union
© aOuaga.com par A.O
L’Union nationale de l’audiovisuel libre du Faso (UNALFA) organise du 18 au 21 février 2015 à Ouagadougou, avec l’appui de Canal France international (CFI), un séminaire de formation sur le thème «Démocratie burkinabè, citoyens, médias, politique : quelles nouvelles relations ?». Photo : Gilles Thibault, ambassadeur de France au Burkina




Ouagadougou - L’ambassade de la France à Ouagadougou, a classé jeudi, l’Est du Burkina Faso notamment le parc du « W », en « zone rouge », avant de déconseiller à ses ressortissants de s’y rendre en raison des menaces terroristes.

«En raison d’une menace spécifique avérée, et à compter de ce jour (jeudi), l’ensemble du parc du W est désormais classé en zone rouge. En outre, une nouvelle zone orange est définie au nord-ouest de celui-ci », a écrit l’ambassade de France au Burkina Faso, sur son site.

«En conséquence, il vous est demandé de suivre rigoureusement les consignes et de ne pas vous rendre dans ce parc ainsi que dans la zone orange qui le jouxte », ajoute le texte.

Le Parc du W s’étend sur une superficie totale de 10 302 km2, dans le territoire de trois pays de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso et Niger).

Le Burkina Faso, à l'instar de ses voisins du Sahel, fait face à la menace terroriste depuis plusieurs mois.

Face à cette situation, le Parlement intérimaire a élargi jeudi, le champ des incriminations des actes terroristes, alors qu’en mi-octobre un Conseil de défense et de sécurité nationale (CNDSN) et une Agence nationale de renseignement pour la sécurité (ANRS) avait déjà été mis en place.

Des assaillants non encore identifiés ont attaqué le 27 novembre à la roquette, au nord du pays, un véhicule de transfert de fonds, tuant son chauffeur.

Trois gendarmes burkinabè ont été tués le 9 septembre dernier dans l’attaque de leur poste à Samorogouan, près de la frontière malienne, par une cinquantaine d’hommes armés. Des charges explosives avaient été découvertes à une dizaine de kilomètres du lieu de l’attaque.

On rappelle également que des hommes lourdement armés avaient attaqué en avril la mine de manganèse de Tambao, avant d'enlever un Roumain chargé de la sécurité des lieux, alors qu’en fin juin, le poste de douanes de Déou, toujours dans le nord du Burkina Faso, frontalier avec le Niger et le Mali, avait aussi été attaqué à la Kalachnikov.

Agence d’Information du Burkina

ndt/
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