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Stratégie de croissance et de développement durable (SCADD) : L’émergence, c’est pour 2030
Publié le mercredi 29 mai 2013   |  L’Express du Faso


Stratégie
© L’Express du Faso par DR
Stratégie de croissance et de développement durable (SCADD) : L’émergence, c’est pour 2030


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Le jeudi 23 mai dernier, le Centre d’analyse des politiques économiques et sociales (CAPES), avait rendez-vous avec des journalistes de Bobo-Dioulasso. L’objectif de cette rencontre étant d’outiller ces hommes et femmes de média pour un meilleur traitement de l’information économique.



« Renforcement des capacités des journalistes dans le traitement de l’information liée à la SCADD », c’est sur ce thème que le CAPES a organisé l’atelier du 23 mai 2013 à l’intention d’une trentaine de journalistes. Pour ce faire, trois sujets ont été traités. Le premier, analysé par Dr Seglaro Abel Somé, expert en économie des institutions, a porté sur « les politiques économiques et sociales au Burkina Faso : cas de la SCADD ». De l’analyse des différentes politiques de développement du Burkina Faso, plusieurs phases sont à considérer. De 1960 à 1983, cette période est marquée par une présence dominante, voire hégémonique, de l’Etat dans tous les secteurs. Il était à la fois le maître penseur et devait s’assurer de l’exécution des plans de développement, sans consultation réelle des populations. Il devait réaliser le développement des populations, sans qu’elles aient leur mot à dire.

De 1983 à 1991, le maître mot était l’autosuffisance. Le pays, et par extrapolation les populations, devaient compter sur ses propres forces.

A partir de 1991-2000, avec l’avènement des Plans d’ajustement structurel (PAS), l’Etat n’est plus l’acteur économique majeur. Il se désengage des secteurs de production, avec les privatisations. L’objectif visé à l’époque, était de « créer les conditions d’un développement économique et social durable ».

S’en suivra, le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) 2000-2010, avec comme axes majeurs : accélérer la croissance fondée sur l’équité et garantir l’accès des pauvres aux services sociaux de base. Lors de la 3ème révision du CSLP, le constat est que la pauvreté n’a pas diminué au Burkina Faso. D’où la nouvelle vision sur l’accélération de la croissance.

Ce qui a conduit à l’adoption de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). Elle est prévue pour 2030, avec des cycles de mise en œuvre et de révision de 5 ans. Le Budget quinquennal, 7 500 milliards de F CFA, repose à 63 % sur les ressources nationales. L’objectif général est d’atteindre un taux de croissance continu du PIB de 10 % par an. Une condition pour permettre au Burkina Faso d’être un pays émergent à l’horizon 2030. Et non 2015, comme beaucoup le pensent, parce que 2015 marque la fin du mandat actuel du président Blaise Compaoré qui engage le Burkina Faso sur la voie de l’émergence.

Les 2ème et 3ème sujets en discussion à cet atelier, sont relatifs aux « techniques de collecte et de traitement de l’information liée à la SCADD » et à « l’éthique et la déontologie journalistique dans le traitement de l’information économique ». Ces communications faites, respectivement, par Dr Seydou Dramé, Conseiller technique du ministre de la Communication, et Victor Sanou, expert en information et communication du CAPES, ont été l’occasion, pour les participants, de revisiter les genres journalistiques, les techniques rédactionnelles, les fonctions de la presse et les valeurs éthiques et règles déontologiques.

A la clôture de l’atelier, un club de la presse/CAPES a été mis en place avec un bureau de 3 membres. Il faut noter que cet atelier était placé sous la présidence de la Délégation régionale du Conseil supérieur de la communication Ouest.

Aly KONATE

alykonat@yahoo.fr

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