Malversations sur le denier public au Burkina : bientôt une liste de coupables pour des sanctions annoncées par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao #aOuaga

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Malversations sur le denier public au Burkina : bientôt une liste de coupables pour des sanctions annoncées par le Premier ministre Luc Adolphe Tiao

Publié le lundi 24 septembre 2012 | Autre presse

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Beyon Luc Adolphe TIAO, Premier ministre Burkinabé

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Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a effectué une visite dans les locaux de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat (ASCE)le jeudi 13 septembre 2012 .Il a félicité les agents de l’ASCE pour le travail titanesque et gigantesque qu’ils accomplissent pour venir à bout de la corruption et de la mal gouvernance au Burkina Faso , souvent avec des ressources limitées et dans des conditions difficiles .Et le Chef du gouvernement d’affirmer : « Je puis vous assurer que les auteurs de malversations avérées seront traduits devant les juridictions compétentes et punis conformément à la loi dans toute sa rigueur .D’ailleurs , je vous engage d’ores et déjà à prendre toutes les dispositions utiles à cet effet ».

Subséquemment , à la fin de sa visite des services de l’ASCE et des entretiens avec les responsables de l’institution , le Premier ministre a fait un point de presse où il a annoncé une batterie de mesures assorties d’un chronogramme pour traquer les auteurs de malversations et renforcer le dispositif de la lutte contre la corruption pour une bonne gouvernance croissante au Burkina Faso.

Ainsi , à compter du 13 septembre 2012 et ce pour un délai de dix (10) jours ,le Premier ministre a instruit l’ASCE à lui transmettre la liste des personnes reconnues coupables de détournement du dénier public pour examen et sanctions en conseil des ministres .Parmi ces sanctions , il ressort que des coupables seront relevés de leurs fonctions administratives .Les enquêtes parlementaires qui ont révélé des irrégularités dans la gestion de certains services publics seront mieux examinées par des spécialistes pour les mesures idoines à prendre .En marge du rapport 2011 de l’ASCE , il est fait cas d’un suivi inapproprié des recommandations antérieures. Pour un manque à gagner de deux milliards cent dix neuf millions quatre cent cinq mille cinquante trois ( 2.119.405.053 ) FCFA , seulement soixante et un million sept cent deux mille huit cent soixante dix sept ( 61.702.877 ) FCFA ont été recouvrés .Aussi ,sur 525 recommandations formulées , 325 ont été exécutées et toujours pas de suite pour les 195 autres. Par ailleurs , 14 dossiers introduits en justice n’ont pas encore connu un dénouement .Le contrôleur général d’Etat Henri Bruno Bessin a salué la visite du Chef du gouvernement dans son institution , gage que l’exécutif accorde une importance à la lutte contre la corruption , mission dont l’ASCE est investie .

Dès le mois d’octobre 2012 , des actions rigoureuses devraient être perceptibles dans la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance selon la trajectoire fixée par le Premier ministre et le gouvernement sous l’égide du Chef de l’Etat .Luc Adolphe Tiao avant de quitter l’ASCE a été surpris par des ovations spontanées de femmes commerçantes du marché Zabré daaga qui se sont attroupées aux abords de la voie pour s’écrier « bonjour , bonjour … » avec des gestes de la main suivis d’applaudissements nourris .Des hommes étaient aussi de la partie de l’autre côté de la voie en face de l’ASCE où l’un d’entre eux s’exclamait à plusieurs reprises « bon retour ».Visiblement ému et surpris par cette sympathie des riverains de l’ASCE, le Premier Ministre avant d’entrer dans son véhicule , les a salués de la main. Ce fait n’est pas sans importance. Car , dans un passé pas très lointain , beaucoup de citoyens témoignaient de la mauvaise humeur face aux cortèges officiels dans la ville de Ouagadougou en exprimant un sentiment de ras-le bol .Par conséquent , cette manifestation spontanée de sympathie de femmes et d’hommes à l’égard du Premier ministre Tiao , dénote d’un certain sentiment de reconnaissance pour ses efforts déployés dans le retour progressif de la paix sociale au Burkina après la crise de 2011.Un bon cap de communication dynamique à maintenir et renforcer entre le gouvernement et les populations pour des questions concrètes de développement.

Jean KY

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