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Pôle de croissance de Bagré : le ballet des investisseurs chez le ministre de l’Economie et des Finances
Publié le lundi 24 septembre 2012   |  Autre presse




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Présents à Ouagadougou à la conférence internationale des investisseurs de Bagré qui a lieu du 19 au 21 septembre 2012, plusieurs opérateurs et chefs d’entreprises ont été reçus en audiences le vendredi 21 septembre par le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba à Ouaga 2000.

Burkinabè ou venus d’ailleurs (Inde, Canada, USA, France, Hollande), les investisseurs reçus par le ministre Lucien Marie Noël Bembamba proposent d’investir dans divers domaines dans le cadre du Projet Pôle de croissances de Bagré. A tour de rôle, ils ont exposé leurs services et partagé leur vision d’une future collaboration pour l’atteinte des objectifs de Bagrépôle.

Sanjay Sethi (Inde) qui intervient dans le domaine de l’irrigation goutte-à-goutte propose au ministre quatre projets de coopération. Il s’agit d’importer sa technologie indienne en matière d’irrigation sur une superficie de 1000 ha à titre d’expérimentation, une surface qui pourrait être cédée en bail aux producteurs à un coût abordable pour récupérer les investissements consentis. Un projet d’investissement qui pourra permettre, selon M. Sethi, la dissémination de leur technologie dans d’autres régions du Burkina Faso. De plus, Sanjay Sethi propose être le conseiller et trait d’union entre le Pays des Hommes intègres et l’Inde et les autres pays de l’Orient.


Abdoulaye Barry (France, USA) ancien bailleur de fonds et son approche Intelligence économique, un système d’alerte économique et de veille informationnelle. Photo.B24


l’intelligence économique à Bagrépôle

Abdoulaye Barry (France, USA) ancien bailleur de fonds qui intervient dans le domaine du Partenariat public-privé Académique (PPPA), lui, souhaite que soit prise en compte dans le projet Pôle de croissance de Bagré, l’approche Intelligence économique, c’est-à-dire un système d’alerte économique et de veille informationnelle.

Le ministre a salué l’idée de ce Burkinabè de l’étranger, tant les risques existent partout. Il a soutenu qu’il est nécessaire de créer les conditions favorables pour que les compatriotes puissent apporter leurs contributions diverses à l’édification du Burkina.

Oscar d’Almeida, un béninois de France lui veut importer la technologie israélienne du solaire à Bagrépôle dans la perspective de rendre l’énergie plus proche des consommateurs et à un coût étudié. En claire, D’Almeida souhaite être appuyé dans le montage de projets solaire, de biogaz, de zones d’habitat avec énergie renouvelable, à Bagrépôle ou ailleurs dans le pays. Une chose est sure, à partir de 2013, l’Etat a décidé de défiscaliser le secteur du solaire, a précisé le ministre.

Des logements à sociaux à Bagré

Mireille Kwende (Canada) investit dans le logement. Elle a pour ambition de contribuer à la réussite de Bagré par l’implantation de logements décents à coût social, ou à travers le transfert des compétences (la technologie) aux nationaux via assistance et formations. Avec elle, M. Bembamba a rappelé la politique du gouvernement sur le logement social, l’existence de la Banque de l’habitat que l’Etat subventionne, et la volonté du gouvernement d’alléger la fiscalité pour les promoteurs du secteur.

Cyrille Kafando, autre Burkinabè de l’étranger propose entre autres, des études des sols pour l’utilisation des engrais convenables et appropriés, une technique de gestion rationalisée des ressources en eau qui consiste en l’infiltration de l’eau et son exfiltration pour une utilisation ultérieure. A titre expérimental, M. Kafando souhaite acquérir 500 ha pour la réalisation de son projet dont le financement serait déjà acquis au Pays-Bas.

A tous ces investisseurs étrangers, le ministre de l’Economie et des Finances a suggéré de le saisir par note écrite officielle détaillée à laquelle il donnera une suite après études. Il a d’emblée loué la pertinence des projets proposés, car a-t-il dit, l’Etat fait les investissements de base, et les autres besoins restent à être comblés par le privé avec l’appui du gouvernement.

Quant aux investisseurs nationaux, chacun voudrait bien expérimenter un projet dans son domaine d’activités à Bagré ou mener des activités connexes dans le sens d’un accompagnement du projet Pôle de croissance de Bagré.

Implantation toute azimute d’unités industrielles nationales

Oumou Diallo/Traoré veut mettre en place une unité industrielle de transformation de produits locaux à Bagré, une unité qui va employer un millier de personnes avec un coût d’investissement de 1,5 à 2,5 milliards de francs CFA. Elle serait confrontée à une lenteur dans la procédure, un problème de garantie et même de financement, de fiscalité. Elle attend du ministre un soutien dans ce sens.

Abdoulaye Barro de l’entreprise Barro & Brother company envisage mettre en place une unité de transformation de fruits en jus naturel et d’une unité de décorticage de riz local. En marge de son projet, M. Barro veut stimuler la production agricole afin de lui permettre de disposer de la matière première pour le fonctionnement de ses usines. Il aurait eu une promesse de financement d’un bailleur qui devrait passer par l’Etat ; ce qui constitue pour lui une difficulté. Des démarches seront entreprises, a soutenu M. Bembamba, en vue de trouver solution aux problèmes posés.

Dans le Projet Pôle de croissance de Bagré, une dimension qui n’avait pas été prise en compte c’est le volet funéraire. C’est le projet de Céline Bamouni de la société Pompes funèbres générales de Ouagadougou, qui propose l’implantation d’un cimetière dans les encablures de Bagré Pôle, la construction d’une morgue, la vente d’articles funéraires. Là également, la pertinence existe même si minime, et c’est effectivement un besoin issu de la mise en branle de Bagré Pôle.

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