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Le Quotidien N° 775 du 27/5/2013

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Conditions pénitentiaires au Burkina : Le personnel de la justice réfléchit sur la question
Publié le mardi 28 mai 2013   |  Le Quotidien


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Le palais de justice du Burkina


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Le personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) et des magistrats se sont réunis à Ouagadougou pour réfléchir sur l’amélioration des conditions pénitentiaires au Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture de cet atelier pénitentiaire national a eu lieu dans la matinée du 27 mai 2013, en présence du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Dramane Yaméogo, représentant le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao.
‘’ Sécurité, surpopulation carcérale et réinsertion sociale des détenus au Burkina’’, c’est le thème de l’atelier national qui se tient à Ouagadougou du 27 au 28 mai 2013. L’ouverture de cet atelier a été présidée par le ministre de la Justice, représentant le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao. Cette rencontre nationale se place en prélude à la cinquième conférence pénitentiaire internationale qui aura lieu à Ouagadougou en juin 2014. Le maire central de la ville de Ouagadougou, Marin Ilboudo, a indiqué que sa commune ne ménagera aucun effort pour la réussite de cette rencontre d’envergure internationale sur l’amélioration des conditions de vie des personnes incarcérées. Quant au ministre de la Justice, garde des Sceaux, Dramane Yaméogo, il a salué la pertinence du thème choisi, en ce sens qu’il place au cœur des échanges des préoccupations objectives telles que la sécurité, la surpopulation carcérale et l’insertion sociale des détenus. Il a expliqué que la surpopulation est liée à la croissance des populations. Toute chose qui entraine la problématique sécuritaire et la nécessité de l’amélioration des conditions de vie à travers une politique élaborée en matière d’insertion sociale des détenus dans les centres pénitentiaires, a-t-il dit. C’est pourquoi, depuis 2006, le Burkina a adopté une politique pénitentiaire qui a permis l’augmentation des centres pénitentiaires sur l’ensemble du territoire national. ‘’De 11 Maisons d’arrêt et de correction, le nombre est passé à 24’’, a-t-il laissé entendre. Le ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à renforcer les capacités des centres pénitentiaires en les dotant de matériel. Il a souligné que ces dernières années, le personnel pénitentiaire a connu une hausse en terme de nombre, soit 1600 hommes et femmes, en vue de faire face à la l’augmentation de la population carcérale. ‘’ Dans cette politique pénitentiaire, le gouvernement prend en compte les préoccupations visant à l’amélioration des conditions de vie du personnel de la Garde de sécurité pénitentiaire’’, a-t-il laissé entendre. Il a invité l’ensemble des participants à s’engager activement dans les échanges afin d’aboutir à des recommandations et à des conclusions qui contribuerent à enrichir les débats lors de la cinquième conférence pénitentiaire internationale à Ouagadougou en juin 2014.

‘’ L’agent GSP Bado est toujours en service à la MACO’’

A propos de la revendication de l’agent GSP relatif à l’amélioration des conditions de vie, le ministre a expliqué que le gouvernement prend déjà à bras le corps les préoccupations des agents de la GSP dans sa politique pénitentiaire qui est progressivement mise en œuvre. ‘’ L’agent GSP Hyppolyte Bado est toujours en poste à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou’’, a rassuré le ministre. Il a relevé que cette rencontre est la première du genre que l’Afrique abritera, notamment par le Burkina Faso. Le directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire, Adama Rouamba, a mentionné qu’au cours des deux jours, un film documentaire traduit en anglais sera présenté. Ce film permet de présenter la situation pénitentiaire nationale et internationale. ‘’ Nous allons réfléchir en vue d’envisager une politique pour une meilleure réinsertion sociale des détenus au Burkina’’, a-t-il conclu .
Par Soumoubienkô Roland KI

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