Directions régionales de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale : Vincent Zakané à l’écoute des agents du Sahel et du Centre-nord #aOuaga

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Directions régionales de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale : Vincent Zakané à l’écoute des agents du Sahel et du Centre-nord

Publié le mardi 28 mai 2013 | Le Quotidien

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Transport : Campagne stratégique pour la mise en application de la convention collective des transports routiers du Burkina
Lundi 27 mai 2013. Ouagadougou. Les ouvriers du transport routier participent à un atelier de formation. Photo : Le Ministre de la Fonction Publique du Travail et de la securité social Vincent Zakané

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En marge des concertations régionales sur la mise en place de l’assurance maladie universelle et du développement des mutuelles sociales, du 23 au 24 mai 2013, Vincent Zakané s’est rendu dans les directions régionales de la Fonction publique et du Travail et de la Sécurité sociale du Sahel et du Centre-nord. L’objectif était d’affirmer son soutien aux agents et de s’imprégner de leurs conditions de travail.
Installés parfois dans des bâtiments délabrés, exigus, exempts de tout confort, les directions régionales de la Fonction publique et celles du Travail et de la Sécurité sociale, notamment dans les régions du Sahel et du Centre-nord font malgré tout, leur possible pour être le plus performant possible. Un dévouement que n’a pas manqué de saluer le premier responsable du ministère, Vincent Zakané. « C’était une visite nécessaire, d’abord pour encourager le personnel qui, malgré les conditions difficiles, continue à faire des sacrifices, à s’engager pour faire le travail qui lui est confié », a reconnu le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale. Il a par ailleurs indiqué avoir été “frappé par les conditions difficiles de travail“ des agents dans ces deux régions, à savoir des locaux parfois “exigus, inadéquats et dans un état de délabrement“. Toute chose, a-t-il confié, qui les interpelle à prendre leurs responsabilités en vue d’améliorer ces conditions de travail.
Mais, au-delà de ce constat, les agents des différentes directions régionales ont saisi l’occasion pour faire part de leurs préoccupations aussi bien individuelles que collectives. Il s’agit notamment du retard des salaires, de la formation continue des agents, surtout les inspecteurs et contrôleurs du travail, la question des ressources humaines, l’insuffisance de la ligne budgétaire. A ce propos, Vincent Zakané a exprimé la disposition du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale à les accompagner, à trouver les solutions à ces questions. « C’était des visites nécessaires qui vont nous amener à faire des efforts supplémentaires pour pouvoir créer les conditions minimales de travail pour ces agents qui travaillent parfois dans des conditions vraiment extrêmes », a-t-il jugé.
Pour ce qui concerne la question de la formation des agents, Vincent Zakané a indiqué qu’un programme annuel de formation ainsi qu’un plan tri-annuel de formation, aussi bien à l’interne qu’à l’externe, au profit des agents du ministère dont il a la charge seront initiés. Hormis ces deux programmes, il est également prévu un programme de renforcement des capacités des agents pour résorber définitivement ce problème. Au sujet de l’insuffisance des ressources humaines, surtout au niveau de la direction régionale de la Fonction publique du Sahel, le premier responsable du département a évoqué la sortie des nouveaux agents de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) comme solution. Pour l’ensemble des questions, Vincent Zakané a affirmé que les engagements déjà pris seront respectés. « Nous ne ferons pas moins que ce qui a déjà été fait », a-t-il rassuré.
Il a également exprimé son intention de faire en sorte que toutes les directions régionales de la Fonction publique et celles du Travail et de la Sécurité sociale aient un minimum en ce qui concerne le mobilier, les ordinateurs, les véhicules (2 par direction).
Il a fait savoir aux agents qu’il reste attentif à leurs préoccupations tout en leur expliquant que tout ne peut être réglé à la fois. « Nous allons commencer par les plus urgents », a-t-il conclu .
Par Philippe Bouélé BATIONO

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