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Justice: Théophile Nana repose désormais au cimetière de Gounghin
Publié le vendredi 18 decembre 2015  |  FasoZine




Le juge Théophile Nana a rangé à jamais la toge. Il repose désormais au cimetière municipal de Gounghin, à Ouagadougou, où il a été conduit ce jeudi 17 décembre 2015.

Décédé le 3 novembre dernier « dans des conditions non élucidées », selon les termes d’un de ses collègues, le juge Nana est celui-là même qui instruisait le dossier de Salifou Nébié, un autre magistrat décédé en mai 2014 dans des conditions non encore élucidées. Au cimetière, ce jeudi, émotion et tristesse se lisaient sur les visages des parents, collègues et amis venus lui dire adieu. Alors même qu’il s’apprêtait à souffler sa 37e bougie ce 20 décembre, le sort en a décidé autrement.

Celui que pleure la famille judiciaire aujourd’hui est un magistrat de 2e grade, 2è échelon. Intégré dans le corps de la magistrature le 1er juillet 2008, Théophile Nana a été d’abord nommé juge d’instruction au Tribunal de grande instance de Orodara, avant d’occuper le poste de juge d’instruction au TGI de Ouagadougou en charge du cabinet N° 6 depuis 2011 jusqu’à son décès. Il laisse derrière lui une veuve et trois enfants, des amis et collègues inconsolables encore à se poser la question : «pourquoi ?».

Accorder une attention particulière à l’évolution de l’enquête judiciaire
Nana Théophile était connu pour être « un magistrat consciencieux et travailleur ». Toujours jovial. Ses collègues retiennent de lui un collaborateur disponible avec qui ils entretenaient de « très bonnes » relations. Au plan syndical, le défunt est reconnu par ses pairs comme étant « très actif ».

Pour la 15e promotion des magistrats du Burkina Faso dont est issu le défunt, le meilleur hommage à rendre à Théophile Nana est d’«accorder une attention particulière à l’évolution de l’enquête judiciaire sur les causes et les conditions de son décès ». L’Inter syndicale des magistrats dit être « désarmé » en tant que magistrats et syndicalistes du fait de cette tragique disparation d’un militant si engagé et d’un magistrat si compétent.

Joséphine Ouédraogo, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, qui a assisté à l’inhumation, « prie surtout que, quelles que soient nos préoccupations, qu’elles soient portées dans le calme et la sérénité jusqu’à ce que nous puissions trouver des réponses qui nous apaisent ».

Abel Azonhandé
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