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Burkina Faso : deux anciens ministres mis en accusation devant la Haute Cour de justice
Publié le vendredi 18 decembre 2015  |  Xinhua
Conseil
© aOuaga.com par A.O
Conseil des ministres : la séance du 30 avril délocalisée à Bagré
Mercredi 30 avril 2014. Bagré (région du Centre-Est). Le Conseil des ministres s`est tenu sous la présidence du chef de l`Etat, Blaise Compaoré. Photo : Lucien Marie Noël Bembamba, ministre de l`Economie et des Finances




Le Conseil national de transition (CNT, Parlement intérimaire) burkinabè a voté jeudi deux résolutions mettant en accusation deux anciens ministres devant la Haute Cour de justice.
Lucien Marie Noël Bembamba, ancien ministre des Finances du régime Compaoré,a été accusé détournement de fonds et Sidi Paré, ancien ministre délégué à la Sécurité du régime de la transition, de complicité avec les putschistes du 16 septembre dernier.
Selon le texte, M. Bembamba est accusé de détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite sur la somme de 753 millions de F CFA dans la construction de la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso (365 km à l’Ouest de Ouagadougou),
Sidi Paré, ancien ministre délegué à la Sécurité sous la transition, qui est depuis lors incarcéré dans une prison militaire, accusé d’avoir "délibérément collaboré" avec les auteurs du coup d’Etat de mi-septembre, est poursuivi pour "complicité".
En juillet dernier, les députés avaient déjà voté une mise en accusation de l’ex-président Blaise Compaoré devant la Haute Cour de justice pour "haute trahison" et "attentat à la Constitution" .
Le dernier Premier ministre de M. Compaoré, Luc Adolphe Tiao et tous les membres de son gouvernement avaient été aussi mis en accusation pour "coups et blessures volontaires, assassinats et complicités de coup et blessures et d’assassinats".
Nonobstant une situation politique précaire marquée par des contestations et un coup d’Etat manqué, le 16 septembre dernier, le gouvernement de Transition, avec à sa tête le duo, civilo-militaire, Michel Kafando et Yacouba Isaac Zida a réussi à organiser des élections "libres" et "transparentes", le 29 novembre, remportées par un ex-Premier ministre de M. Compaoré, Roch Marc Christian Kaboré. Fi


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