Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Deux anciens ministres burkinabé traduits devant la Haute cour de justice
Publié le jeudi 17 decembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Sidi
© Autre presse par DR
Sidi Paré, magistrat militaire, Ministre délégué à la sécurité.




Ouagadougou - Lucien Marie Noël Bembamba, ancien ministre de l’Economie et des Finances de Blaise Compaoré et Sidi Paré, ex ministre délégué à la Sécurité sous la Transition, accusés respectivement, de détournements de fonds et complicité avec les putschistes du 16 septembre 2015, ont été traduits devant la Haute Cour de Justice (HCJ), par le Conseil national de la transition (CNT)

Réuni ce jeudi à Ouagadougou, le CNT a voté les deux résolutions de mise en accusation des deux ex ministres.

Lucien Marie Noël Bembamba est accusé de ‘’détournement de deniers publics et d’enrichissement illicite’’ dans le marché de construction de la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso (capitale économique du Burkina Faso).

Il est soupçonné d’avoir, en usant de ‘’manœuvres frauduleuses’’, amené le Conseil des ministres à attribuer le marché du lot 1 portant sur les gros œuvres à une entreprise en violation de la réglementation en vigueur. Le détournement porterait sur la somme de plus de 753 millions de F CFA.

Lucien Marie Noël Bembamba faisait déjà l’objet d’une mise en accusation devant la Haute cour de justice pour faits de coups et blessures volontaires, complicité de coups et blessures, assassinats et complicité d’assassinat lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Quant à Débarqué au lendemain de l’échec du putsch du 16 septembre 2015, dirigé par le général Gilbert Diendéré, Sidi Paré est pour sa part accusé d’avoir ‘’délibérément collaboré’’ avec les putschistes et poursuivi pour ‘’complicité’’.

Sidi Paré avait déjà été inculpé et mis sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) dans le cadre de l’enquête menée devant le Tribunal militaire sur le coup d’Etat manqué.
Une dizaine de ministres du gouvernement de l’ancien président Compaoré ont été mis en accusation devant la HCJ pour, entre autres, des faits de détournement de fonds.

Par ailleurs, l’ensemble du dernier gouvernement avant l’insurrection populaire d’octobre 2014, fait l’objet de la même procédure et au moins quatre ministres ont été mis sous mandat de dépôt.

ALK/of/APA


Articles associés

 
Commentaires

Dans le dossier

Justice
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment