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Burkina : un ex-ministre de la transition mis en accusation pour "complicité" avec les putschistes
Publié le jeudi 17 decembre 2015  |  AFP
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© aOuaga.com par A.O
Ministère délégué à la Sécurité : le colonel Sidi Paré installé dans ses fonctions
Mardi 28 juillet 2015. Ouagadougou. Le secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a officiellement installé le colonel Sidi Paré dans ses fonctions de ministre délégué à la Sécurité




Ouagadougou - Le parlement burkinabè a voté jeudi la mise en accusation devant la Haute Cour de justice de l’ex-ministre délégué à la sécurité dans le gouvernement de transition, le colonel Sidi Paré, pour "complicité" avec les putschistes du 16 septembre.

Le colonel Sidi Paré est accusé d’"attentat et complicité d’atteinte à la sûreté de l’Etat". Il lui est reproché également sa "collaboration intentionnelle avec les ex-putschistes".

Le colonel Paré a été limogé le 25 septembre, dès le premier conseil des ministres post-putsch, et avait ensuite été interpellé pour son implication
présumée dans le coup. Il est écroué depuis.

Il avait été nommé fin juillet, ministre délégué à la sécurité. Le parlement intérimaire a également mis en accusation l’ex-ministre de l’Economie et des finances du président déchu Blaise Compaoré, Lucien Marie Noël Bembamba, pour "détournement de deniers publics".

Selon les députés, M. Bembamba a "usé de manoeuvres frauduleuses" pour attribuer un marché public à une entreprise, lui permettant de "détourner 753 millions FCFA (soit, 1,112 million d’euros) à son profit".

M. Bembamba, tout comme l’ensemble du dernier gouvernement de Blaise Compaoré, fait déjà l’objet d’une mise en accusation devant la Haute cour de
justice pour "coups et blessures volontaires, assassinats et complicité de coups et blessures et d’assassinats".

Le nouveau président élu du Burkina, Roch Marc Christian Kaboré, un ancien baron du régime de Compaoré, doit prêter serment le 29 décembre.

Il a promis que la justice suivrait son cours: "Nul n’est au-dessus de la loi. La justice suivra son cours jusqu’au bout (...) Tous ceux qui sont concernés par des questions de justice, des questions aux antipodes de l’intérêt du peuple burkinabè seront soumis à la justice comme tout le monde", a-t-il prévenu.

ab/eak/pgf/sba
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