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Election présidentielle : La victoire de Roch entérinée par les Sages
Publié le mercredi 16 decembre 2015  |  Sidwaya
Présidentielle
© aOuaga.com par A.O
Présidentielle 2015 : Roch Kaboré définitivement élu au premier tour avec 53,46%
Mardi 15 décembre 2015. Ouagadougou. Le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats de l`élection présidentielle du 29 novembre dernier qui confirment la victoire de Roch Marc Christian Kaboré au premier tour avec 53,46% des voix




Le Conseil constitutionnel a proclamé, hier mardi 15 décembre, les résultats définitifs de l’élection présidentielle du 29 novembre 2015. Il donne vainqueur le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) Roch Marc Christian Kaboré avec 53,46% des voix.

Le président Roch Marc Christian Kaboré est élu président du Faso au premier tour avec 53,46% des voix. C’est ce qui ressort de la proclamation des résultats définitifs, hier mardi 15 décembre 2015, par le Conseil constitutionnel, en présence du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des candidats et leurs représentants. Il y a une légère différence avec le chiffre fourni par la CENI due essentiellement à l’annulation des résultats de 83 bureaux de vote. Selon les résultats du Conseil constitutionnel, le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Roch Marc Christian Kaboré, devance ainsi le candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, qui s’en tire avec 29,62 % des suffrages. Le taux de participation s’élève à 59,87% pour un corps électoral estimé à quelque 5,5 millions d’électeurs. Après le contrôle des documents électoraux, l’examen des rapports de mission de ses délégués dans les bureaux de vote et la vérification des procès-verbaux de l’ensemble des bureaux sur le territoire national, l’institution a jugé régulier le scrutin présidentiel. Pour le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, c’est le lieu de féliciter tous les acteurs du processus électoral qui tire vers sa fin, notamment le gouvernement de la Transition, la CENI et les partenaires techniques et financiers. « Je remercie surtout tous les candidats qui ont fait preuve de maturité et de fair-play dans la conduite de la campagne électorale jusqu’au jour du scrutin. Ce comportement exemplaire des principaux acteurs a contribué à la tenue d’élections vraiment apaisées », a-t-il indiqué.

Des insuffisances

Même si l’élection présidentielle s’est bien déroulée dans l’ensemble, le Conseil constitutionnel a relevé des insuffisances en vue d’améliorer les scrutins à venir. il s’agit, entre autres, du faible éclairage dans certains bureaux de vote, l’insuffisance d’encreurs, l’arrivée tardive du matériel électoral dans certains bureaux de vote, l’absence des noms d’électeurs possédant leurs cartes sur la liste électorale et la non-maîtrise de la procédure de vote par nombre d’électeurs, entraînant un nombre élevé de bulletins nuls (180419).

Le Conseil constitutionnel a, en outre, saisi l’occasion pour rappeler ses attributions en matière électorale. «Il contrôle la régularité, la transparence et la sincérité… des élections présidentielles…et est juge du contentieux électoral. Il proclame les résultats définitifs…», a souligné Kassoum Kambou avant d’ajouter que sa structure reçoit aussi le serment du président du Faso nouvellement élu conformément à l’article 44 de la Constitution.

Nombre d’électeurs inscrits :5 517 016
Nombre d’électeurs votants : 3 302 882
Taux de participation : 59,87%
Bulletins nuls : 180 419
Suffrages exprimés : 3 122 463
Majorité requise au 1er tour :1 561 233

Des acteurs expriment leur satisfaction après la proclamation des résultats définitifs

Luc Marius Ibriga, président de l’ASCE-LC : « Cette audience solennelle de proclamation des résultats définitifs par le Conseil constitutionnel donne la validité du scrutin et consacre également la légalité de l’élection de Roch Marc Christian Kaboré à la présidence du Faso. Et elle assigne en même temps sa légitimité dans la mesure où la vérification faite par l’institution donne l’onction suprême à celui qui est appelé aux plus hautes fonctions du Burkina Faso ».

Nathanaël Ouédraogo, directeur de campagne de l’UPC : « Au soir de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le candidat Zéphirin Diabré s’est déplacé lui-même pour féliciter Roch Marc Christian Kaboré pour son élection parce que nous avons suivi heure après heure ces élections et les résultats. Le Conseil constitutionnel vient de proclamer les mêmes résultats et cela montre que les chiffres obtenus par la CENI et ceux enregistrés par l’UPC concordent. Cela explique que les élections ont été crédibles. Nous souhaitons bonne chance au président élu, Roch Marc Christian Kaboré dans ses nouvelles fonctions et pleins succès pour le bonheur de tout le Burkina Faso ».

Boukaré Ouédraogo dit Tintin, candidat malheureux : « Les résultats ont été proclamés et acceptés par tous, donc on doit aller au travail et je pense que le plus important maintenant est que le président s’y mette, et ce, avec tous les fils et filles du Burkina Faso afin que le pays puisse avancer. Pendant la campagne électorale, ma satisfaction a été grande d’autant plus qu’elle m’a permis de voir et entendre des choses dont je n’avais pas connaissance. C’est une aventure qui valait quand-même la peine d’être vécue ».

Adama Kanazoé, candidat malheureux : « Il y avait possibilité que les choses changent de façon radicale mais le peuple, je pense, a choisi l’assurance parce que des 14 candidats, il est vrai que celui qui a été élu est celui qui avait une meilleure maîtrise de l’administration et une expérience approfondie des rouages de la gestion d’Etat. De ce fait, je pense que c’est un choix de l’assurance qui a prévalu. A tous les jeunes qui pensent qu’ils ont été ridicules à ces élections, je dis non, bien au contraire, on a su faire preuve de beaucoup de maturité en termes d’offre politique. C’est l’occasion aussi pour cette frange de la population de faire ses armes et travailler à gagner la confiance du peuple. Et bien entendu, le Burkina Faso sort gagnant parce qu’il y a une relève politique qui se profile à l’horizon et cela est une satisfaction pour nous tous ».





Propos recueillis par
Abdoulaye BALBONE
Kadi RABO
Juste MIEN
(Stagiaire)
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