Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Burkina Faso: l’élection de Kaboré confirmée par le Conseil constitutionnel
Publié le mercredi 16 decembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Présidentielle
© aOuaga.com par A.O
Présidentielle 2015 : Roch Kaboré définitivement élu au premier tour avec 53,46%
Mardi 15 décembre 2015. Ouagadougou. Le Conseil constitutionnel a proclamé les résultats de l`élection présidentielle du 29 novembre dernier qui confirment la victoire de Roch Marc Christian Kaboré au premier tour avec 53,46% des voix




Le Conseil constitutionnel a confirmé mardi l'élection à la présidence du Burkina Faso de Roch Marc Christian Kaboré, ancien baron du régime de Blaise Compaoré, passé dans l'opposition un an avant sa chute, lors de la proclamation officielle des résultats du scrutin du 29 novembre à Ouagadougou.

Le Conseil constitutionnel "décide que l'élection du président du Faso est régulière, que le candidat Roch Marc Christian Kaboré est élu président", a annoncé le président du Conseil constitutionnel Kassoum Kambou.

Le Conseil a légèrement corrigé les résultats, donnant M. Kaboré vainqueur avec "1.669.214 voix soit 53,46%, soit la majorité exigée" pour être élu dès le premier tour du scrutin.

Tous les adversaires de M. Kaboré avaient reconnu leur défaite, son principal rival Zéphirin Diabré félicitant M. Kaboré avant même l'annonce des résultats par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

De l'avis de tous les observateurs, l'élection, suivie par toute l'Afrique après l'insurrection populaire d'octobre 2014 qui a renversé Blaise Compaoré, était crédible et transparente.

L'investiture de M. Kaboré aura lieu le 29 décembre. Elle mettra un terme à la Transition issue de la chute de Compaoré après 27 ans au pouvoir et sera la première passation de pouvoir entre deux présidents civils depuis l'indépendance d'un pays qui a connu de nombreux coups d'Etat.

Ce scrutin avait été reporté en raison du coup d'Etat raté du 17 septembre par l'ancienne garde prétorienne de M. Compaoré. Le putsch avait été mis en échec grâce à la mobilisation populaire et à l'action d'une partie de l'armée, restée fidèle aux institutions de la Transition.
Commentaires