21E sommet de l’UA: Blaise Compaoré plaide pour le cinéma et l’environnement #aOuaga

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21E sommet de l’UA: Blaise Compaoré plaide pour le cinéma et l’environnement

Publié le lundi 27 mai 2013 | Sidwaya

© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Crise Malienne :le Médiateur de la CEDEAO SEM Blaise COMPAORE, a reçu le MNLA , le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien.
Mardi 04 décembre 2012. Ouagadougou. Le Président du Faso a reçu ensemble le MNLA (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad), le Groupe ANSAR EDDINE, et une délégation officielle du gouvernement malien, en vue d’échanger sur les perspectives de sortie de crise au Nord Mali.

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Cinquantenaire de l’Union africaine

Le président du Faso, Blaise Compaoré a pris part aux travaux du 21e Sommet de l’Union africaine qui ont débuté ce dimanche 27 mai 2013, à Addis Abeba, en Ethiopie. A cette occasion, il a fait un plaidoyer en faveur du cinéma africain et de la lutte contre la désertification.

L’adoption du budget 2014 de l’Union africaine, du plan strategique 2014-2017 de la Commission de l’UA, de la proclamation du 50e anniversaire de l’OUA/UA, sont entre autres, les points inscrits à l’ordre du jour de la 21e Sommet ordinaire de la conférence des chefs d’Etat de l’institution. Les chefs d’Etat ont en outre, la responsabilité d’élire quatre membres de la Commission africaine des droits de l’homme et de l’enfant, et quatre autres du Comité africain d’experts sur les droits et le bien-être de l’enfant, puis d’examiner les points inscrits par les Etats-membres. Le Burkina Faso est particulièrement concerné par ce dernier volet, en ce sens qu’il a présenté des dossiers sur le soutien à la production cinématographique, la désertification, la paix et la sécurité en Afrique. En effet, les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel réunis à Ouagadougou, en février 2013, autour du thème « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique », ont sollicité le président Compaoré pour être leur porte-parole auprès de ses pairs de l’Union africaine, afin de demander l’élaboration et la mise en œuvre au niveau de chaque Etat, des mesures concrètes visant le soutien de la création et de la diffusion des œuvres cinématographiques. C’est en respect de cet engagement que Blaise Compaoré a porté leurs préoccupations à l’Union africaine. Pour le deuxième point, Blaise Compaoré a fait un plaidoyer en faveur de l’environnement. Il a rappelé que les pays africains ont obtenu en 1992, lors du Sommet de Rio de Janeiro, la création de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). Ce leadership a abouti, selon le président du Faso, à l’adoption en 1994 du traité sur l’Environnement qui consacrait l’importance capitale de la question environnementale dans la quête du progrès et du bien-être. Cette Convention qui compte aujourd’hui un grand nombre de parties, est l’unique instrument juridiquement contraignant en matière de protection de l’environnement et de préservation des sols, a-t-il indiqué. Cependant, Blaise Compaoré a déploré que ce traité mobilise très peu de financement. D’où son appel à une plus grande mobilisation afin de faire de cette convention, un outil efficace de lutte contre la désertification. Le président du Faso a, en outre, réaffirmé son engagement, en tant que médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, à œuvrer par le dialogue, au retour définitif de la paix dans ce pays frère. Il a remercié tous ceux qui œuvrent aux côté du Mali, pour la restauration de la paix.

Assetou BADOH
(De retour d’Addis Abeba)

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