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17e anniversaire du drame de Sapouy : des établissements scolaires fermés à Ouagadougou pour 72 heures
Publié le mardi 15 decembre 2015  |  Le Quotidien




Le 17e anniversaire de l’assassinat du journaliste d’investigation et de ses trois compagnons d’infortune a été une fois de plus marquée d’une tâche d’huile par les élèves des établissements d’enseignement secondaire de la capitale. Les scolaires ont lancé un mot d’ordre de grève de 72h à partir du 14 décembre 2015. Les avis sont partagés au sein des établissements par rapport à la grève. Certains estiment qu’il appartient au gouvernement de prendre des mesures pour que les cours se déroulent normalement à cette période.
La 17e année de la commémoration de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses trois compagnons a eu lieu sur le territoire national le 13 décembre 2015. Mais les élèves ont attendu le 14 décembre 2015 pour rentrer dans la danse comme à l’accoutumée tous les ans. 17 ans après l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons la ferveur de la lutte ne tombe pas même s’il y a un nouveau régime qui doit s’installer. Les élèves n’en démordent pas et garde le cap pour exiger la lumière sur ce drame de Sapouy. En effet, nous avons effectué un tour dans les établissements secondaire de la ville de Ouagadougou pour constater les choses. Le moins que le l’on puisse dire, c’est qu’il y avait une paralysie dans les établissements puisque les salles de classe sont restées closes. Du lycée Philippe Zinda Kaboré au Marien Gouabi en passant par le Lycée Bogodogo pour ne citer que ces établissements, l’ambiance était morose tant ces établissements se sont vidés de leurs populations. Les élèves ont déserté les salles de classe suite au mot d’ordre de grève de 72heures lancé par l’Association des élèves et scolaires de Ouagadougou(AESO), a confié un élève au lycée Philippe Zinda Kaboré. Dans ce même établissement, des agents de la direction étaient dans la cour. « Nous avons encore un long week-end prolongé par la grève des enfants », a lancé un d’entre eux. Pendant ce temps, certains élèves travaillaient à occuper utilement leur temps en s’adonnant à quelques exercices sur le tableau. Pour Soumaïla Kéré, élève en Tle A, la grève est
observée suite au mot d’ordre donné par l’AESO.

A partir du 13 décembre, chaque année, il y a un relâchement dans les établissements secondaires

« Comme la journée du 13 décembre a coïncidé avec un dimanche, les élèves ont reporté leur traditionnelle grève depuis l’assassinat de Norbert Zongo au lundi 14 décembre. Nous sommes allés en grève pour exiger justice pour Norbert Zongo et ses trois compagnons. Nous avons remarqué que chaque année à la date du 13 décembre, les élèves n’ont plus la tête à l’école. Même nos enseignants sont concernés par cela parce que lorsqu’ils entendent un coup de sifflet, ils sont les premiers à prendre leurs sacs pour quitter la salle de classe », a justifié l’élève. Pour lui, il y a lieu que le gouvernement prenne des mesures vigoureuses pour maintenir l’ordre dans chaque établissement. « Lorsqu’il y a une grève pareille, nous prenons les pots cassés puisque nous sommes en classe d’examen et le programme est si long que si nous ne nous concentrons pas, il est difficile de l’épuiser», a déploré Soumaïla Kéré. De l’avis d’un autre élève Raphael Kafando, élève en Tle D la grève menée ne change rien à la situation. « J’ai appris ce matin aux environs de 7h qu’il n’y a pas cours parce qu’hier étant dimanche les élèves n’ont pas pu se faire entendre et qu’aujourd’hui NDLR : 14 décembre 2015, les salles sont fermées. C’est à un coup de sifflet que nous nous sommes retrouvés dehors », a-t-il décri. Pour lui, la grève n’est pas la solution, mais les élèves doivent être sensibilisés par le gouvernement afin que la situation puisse trouver une issue heureuse et que justice soit rendue à Norbert Zongo1


Par SRK
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