Commerce : le premier syndicat autonome des libraires est créé

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Publié le lundi 14 decembre 2015 | Sidwaya

Le Syndicat national des libraires et assimilés du Burkina (SYNALAB) a tenu, le jeudi 10 décembre 2015 à Ouagadougou, sa première assemblée générale. Ce fut une occasion pour le bureau de présenter le récépissé de reconnaissance nouvellement acquis aux membres de la structure.

Les libraires du Burkina Faso ont désormais un cadre spécifique pour défendre leurs intérêts. En effet, la première structure syndicale autonome, le Syndicat national des libraires et assimilés du Burkina (SYNALAB) vient de voir le jour. Le récépissé de reconnaissance a été présenté aux militants par le bureau, le jeudi 10 décembre 2015 à Ouagadougou, au cours d’une assemblée générale. Selon le président du SYNALAB, Saïbou Koanda, la création de sa structure est née d’un constat : « Je suis par exemple dans le mouvement syndical depuis 25 ans et la section des libraires a toujours été affiliés à d’autres. Ce qui ne nous permettait pas de mieux défendre nos intérêts ». En créant ce syndicat, a-t-il ajouté, lui et ses militants pensent pouvoir mettre en œuvre leurs idées pour développer le secteur. Déjà, il a fait état de quelques actions que son bureau compte mener pour l’épanouissement des membres. « Nous allons organiser les libraires mais aussi les former. Les marchés des fournitures, par exemple, nous ne les avons pas, donc nous allons entreprendre des démarches auprès des autorités dans l’optique de les avoir. Nous allons également sensibiliser nos militants au civisme fiscal et au respect de l’autorité », a confié Saïbou Koanda. Pour la visibilité du syndicat, il compte créer des pages sur les réseaux sociaux afin de rendre visibles les activités partout et en temps réel. A l’écouter, dans le passé avec les structures dans lesquelles il a milité, il y avait une absence de communication, « mais aujourd’hui avec les réseaux, nous pensons que nous pouvons donner l’information à la minute près mais aussi avoir des partenaires dans le monde ». Dans un contexte national marqué par l’élection d’un nouveau président, M. Koanda a nourri l’espoir que les nouvelles autorités prennent en compte les préoccupations des différents secteurs du commerce au Burkina Faso parce que les mouvements sociaux que le pays a connus sont dus à la mauvaise politique de l’autorité et aux mensonges de certaines structures associatives et syndicales. Du reste, il a dit la volonté du SYNALAB à accompagner le nouveau président dans une dynamique de changement.

Joseph HARO