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Burkina/Assemblée nationale: La 2ème force politique se dit ouverte pour une "alliance" avec le parti sankariste
Publié le dimanche 13 decembre 2015  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Modification de l`article 37 : l`UPC condamne l`initiative des députés CDP
Samedi 13 septembre 2014. Ouagadougou. Siège national de l`UPC. Les députés de l`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) ont animé une conférence de presse pour dénoncer le projet de proposition de loi sur la modification de l`article 37 de la Constitution initié par leurs collègues du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir). Photo : député Adama Sosso, secrétaire national de l`UPC




Le secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Changement (UPC), deuxième force politique du Burkina, Adama Sosso a affirmé samedi que sa formation reste ouverte pour une "alliance" à l’Assemblée nationale avec l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), convoitée par le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), parti majoritaire.

Adama Sosso, SG de l'UPC

"La porte de l’UPC n’est pas fermée" à l’UNIR/PS, parti Sankariste, a indiqué M. Sosso, à l’ouverture de la première rencontre du Bureau politique national (BPN) de la formation politique à Ouagadougou, après les élections couplées présidentielle/législatives du 29 novembre, en vue faire le bilan et préparer les municipales à venir.

Pour le secrétaire général de l'UPC, "actuellement aucun jeu (politique) n’est encore fait".

A l’issue des législatives du 29 novembre, l’UPC a obtenu 33 députés, l’UNIP/PS, cinq et le MPP, parti du nouveau président élu Roch Marc Christian Kaboré, 55 députés sur 127 à l’Assemblée nationale.

Le 5 décembre, le deuxième vice-président du MPP, Salif Diallo, a indiqué que son parti espère une "alliance" avec l’UNIR/PS, le Parti pour la renaissance nationale (PAREN) et le Mouvement pour le Développement africain (MDA), afin d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée nationale pour permettre à M. Kaboré de réaliser son programme.

L’élection couplée présidentielle et législatives s’est tenue 13 mois après l’insurrection populaire qui a contraint le président Blaise Compaoré (64 ans), à la démission après 27 ans au pouvoir.

Les 127 députés nouvellement élus doivent remplacer les 90 députés qui ont été désignés début décembre 2014 pour siéger au Conseil national de la Transition (CNT, organe législatif).

BBO
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