Le Burkina célèbre en différé la 28e journée mondiale du Sida, mardi à Ouagaye (Centre-est)

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Publié le samedi 12 decembre 2015 | Agence de Presse Africaine

Le Burkina Faso, célèbre, mardi prochain, en différé, la 28e édition de la Journée mondiale du Sida qui aura lieu à Ouargaye, dans la région du Centre-Est du pays, sous le très haut patronage du Président de la Transition, Michel Kafando, a-t-on appris de source proche de la présidence.

Selon cette source, cette célébration sera en différé, en raison de contraintes liées aux élections couplées (présidentielle et législatives) du 29 novembre 2015.

Le gouvernement de la Transition exhorte l'ensemble des acteurs, ainsi que les populations de la région du Centre-Est, plus spécifiquement de Ouargaye, chef-lieu de la province du Koulpelogo, à tout mettre en œuvre pour le succès de cette commémoration.

La Journée mondiale du Sida a été instituée depuis 1987 par l'Organisation mondiale des Nations Unies et est commémorée le 1er décembre de chaque année.

L'édition 2015 de la journée a été placée sous le thème : ‘'De l'Objectif zéro aux 3×90 : intensifier le conseil dépistage chez les jeunes et les groupes spécifiques''.

Au cours de la semaine, les responsables du Réseau africain jeunesse santé et développement au Burkina Faso (RAJS/BF), lors d'une conférence de presse, à Ouagadougou ont sonné l'alerte selon laquelle le taux de prévalence du VIH/SIDA au Burkina Faso, en baisse significative depuis 1997, pourrait connaître un rehaussement, si rien n'est fait au niveau des décideurs politiques.

Le chargé des opérations du secrétariat exécutif national du RAJS/BF, Désiré Hamadou Thiombiano qui co-animait la conférence de presse, mardi à Ouagadougou, a rappelé que ‘'de 7,17% en 1997, la prévalence du VIH/SIDA au Burkina Faso est descendue à 0,92% en 2014.

Entre autres solutions pour pallier à une recrudescence du fléau, le Réseau a préconisé que les autorités du futur gouvernement sortent ‘'des discours creux'' pour des actions concrètes.

En outre, les responsables du RAJS/BF ont suggéré, d'oser briser le tabou sur la sexualité afin de donner les vraies informations qui pourront sauver leurs enfants du double risque de la contraction du VIH/SIDA et des grossesses non désirées.

ALK/od/APA