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Sidwaya N° 7423 du 24/5/2013

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Nous a rendu visite « Nous souffrons beaucoup de la relation avec nos clients », dixit Sidi Mohamed Naimi, directeur général de l’ONATEL
Publié le vendredi 24 mai 2013   |  Sidwaya




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Le directeur général de l’Office national des télécommunications (ONATEL), Sidi Mohamed Naimi, a rendu une visite de courtoisie aux Editions Sidwaya, dans la soirée du mercredi 22 mai 2013 à Ouagadougou.

Pour cette incursion d’un soir dans la ‘’maison commune’’, le premier responsable de la nationale des télécommunications au Burkina Faso, Sidi Mohamed Naimi s’est entretenu environ une heure durant, avec son homologue des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida, accompagné de ses proches collaborateurs. Aux dires du directeur général de l’Onatel, cette visite s’inscrit dans le cadre d’une recherche de partenariat entre sa structure et l’entreprise de presse. « Sidwaya est un grand groupe de presse et nous avons estimé qu’il serait intéressant de sceller avec lui un partenariat gagnant-gagnant qui sera profitable à nos deux structures », a-t-il confié. Pour ce faire, les deux responsables ont échangé sur des sujets d’intérêt commun aux deux entités. Après une présentation des différents produits et services de la ‘’maison’’ qu’il dirige, M. Zida a rassuré son hôte de la bonne santé de la relation qui lie Sidwaya à l’Office, à travers les services de ce dernier. « L’Onatel représente un dispositif important en matière de télécommunications au Burkina Faso et nous n’avons pas de problème majeur avec votre société. Nous espérons que les choses vont continuer, en s’améliorant pour le bonheur des uns et des autres », s’est-il adressé au visiteur. Et au DG Zida de déplorer cependant la faiblesse du débit de connexion qui empêche d’exécuter convenablement certaines opérations, au regard du volume et de la diversité des tâches. A titre d’exemple, il a indiqué que la maison envisage dans un proche avenir, le tirage simultané de ses produits à Bobo-Dioulasso, toute chose qui nécessite une bonne qualité de la liaison. Il a aussi souhaité que les dirigeants de l’Onatel soient plus ouverts aux médias, afin de permettre aux journalistes d’accéder à l’information et ce faisant, de l’accompagner par un traitement professionnel dans l’atteinte de ses objectifs.

Eviter les délestages

En réponse, M. Naimi a justifié la réserve par le besoin de ne pas « étaler » les problèmes avec leurs partenaires sociaux, sur la place publique. Celui-ci a cependant, réaffirmé sa disponibilité à multiplier les rencontres d’échange avec la presse, en vue d’être le plus transparent possible car, a-t-il expliqué, pour une société cottée en bourse comme Onatel, il est important que les partenaires puissent disposer d’informations sur les opportunités, mais aussi les menaces ou risques éventuelles. « Je serai un homme de dialogue jusqu’au bout », a-t-il affirmé. Il s’est par ailleurs engagé à se pencher sur la spécificité de certaines liaisons comme celle de Sidwaya pour leur permettre de disposer de services qui répondent au mieux à leurs besoins. Concernant la satisfaction de la clientèle, Sidi Mohamed Naimi a fait savoir qu’en 2013, l’un des défis de son entreprise est de travailler à éviter les délestages en son sein. Pour ce faire a-t-il confié, des équipements sont en voie d’acquisition et « dans deux ou trois mois, le problème sera résolu ». Dans la même dynamique, M. Naimi est revenu sur la gamme de produits lancés récemment parmi lesquels « Mobi cash » pour le transfert d’argent et la « 3G » pour la connexion Internet. Ceci, a-t-il dit, pour satisfaire des clients de plus en plus exigeants. « Nous souffrons beaucoup de la relation avec nos clients et un programme de formations est envisagé à ce propos, afin d’offrir un service satisfaisant », a-t-il conclu.

Voro KORAHIRE

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