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Ziga II: bientôt de l’eau potable 24h/24 pour les populations de Ouagadougou
Publié le mercredi 9 decembre 2015  |  FasoZine
Projet
© aOuaga.com par A.O
Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou : le Président du Faso lance la phase II
Mardi 8 décembre 2015. Ouagadougou. Le Président de la Transition, Président du Faso, Michel Kafando, a procédé au lancement de la Phase II du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga




Le président du Faso, Michel Kafando, a lancé le mardi 8 décembre 2015, la deuxième phase du projet d’alimentation en eau potable de la ville de Ouagadougou à partir du barrage de Ziga, dénommé (Ziga II) et conduit par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (Onea).

A la fin de cette année 2015, le bilan des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) sera dressé. En attendant, on peut d’ores et déjà annoncer que le Burkina Faso a atteint lesdits objectifs en matière d’accès à l’eau potable en milieu urbain et cela, dès la fin 2014 avec 89% de taux d’accès. Cependant, ces bons résultats devraient inciter à maintenir le cap et faire mieux, afin que lesdits objectifs soient atteints avant l’échéance de 2030.

C’est pour cette raison que « Ziga II s’avère très important en cette fin de la Transition en termes d’accès à l’eau potable », indique Michel Kafando, le président du Faso. Selon le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire, François Lompo, l’Objectif du projet Ziga II est d’assurer à long terme « l’accès universel à l’eau potable aux populations de Ouagadougou mais aussi, d’améliorer la qualité de la desserte en assurant la continuité du service 24h/24, y compris en saison chaude et dans tous les quartiers de la ville capitale sans distinction ».

« Une prouesse à l’actif de l’ONEA »
D’un coût global de 104 milliards de FCFA, le projet Ziga II est financé par six bailleurs de fonds et l’Etat burkinabè. Notamment l’Agence française de développement, la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement, la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique et le Fonds de l’OPEP pour le développement international.

Ziga II permettra à l’Onea de construire une nouvelle station de traitement de 7 500 m3/h, la pose de conduite d’adduction entre Ziga et Ouagadougou, la réalisation de plus de 700 km de réseau de distribution, 160 bornes fontaines et 52.000 branchements sociaux, essentiellement dans les quartiers périphériques. Et pour Gilles Thibault, ambassadeur de France et représentant les partenaires techniques et financiers, « il s’agit là d’une réalisation qui va compter dans la vie des Ouagalais. L’Onea réalise ainsi des prouesses en conduisant l’eau potable depuis Ziga jusqu’à Ouagadougou ».

Cependant, le ministre François Lompo se veut attentif à l’évolution réelle des besoins en eau et appelle les nouvelles autorités à penser à l’après Ziga dès 2018. François Lompo fait aussi remarquer que les autres localités du Burkina Faso n’ont pas été oubliées par le gouvernement de la Transition pour qui l’équité dans l’accès aux services de base est une priorité. Une convention de financement est déjà signée dans ce sens pour l’alimentation en eau potable du triangle Essakane/Gorom-Gorom/Dori.

Engagée en 2008, la phase intermédiaire du projet visait à consolider les acquis de la première phase par le renforcement de la capacité de production de l’extension des réseaux de distribution. Elle s’est achevée en 2013 avec comme acquis principaux, l’accroissement de 50% de la capacité de production à Ziga, la réalisation de 220 bornes fontaines et 40 000 branchements sociaux.

Abel AZONHANDE


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