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Burkina: Kafando appelle le nouveau pouvoir à poursuivre la lutte contre la corruption
Publié le mercredi 9 decembre 2015  |  AIB
Michel
© Autre presse par DR
Michel Kafando




Ouagadougou - «Nous n’avons pas un bon classement» en matière de lutte contre la corruption, a reconnu mercredi, le président de la Transition burkinabè Michel Kafando, tout en invitant les nouvelles autorités à poursuivre le combat contre cette «gangrène».

«Nous estimons que ceux qui vont nous remplacer resterons dans la ligne que nous avons tracé à savoir prendre toutes les mesures nécessaires pour combattre la corruption sur toutes ses formes », a déclaré Michel Kafando, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption.

Roch Marc Christian Kaboré, élu président le 29 novembre dernier, aura la charge de conduire le Burkina Faso les cinq prochaines années, après une année de transition consécutive à la chute de son ex mentor Blaise Compaoré.

«Nous n’avons pas un bon classement mais nous avons essayé justement en tenant compte de cette réalité (de) prendre toutes les mesures nécessaires pour amener honorablement le Burkina Faso dans le rang des pays les moins corrompus », a reconnu M. Kafando.

Selon l’ONG Transparency international, le Burkina Faso occupait en 2013, la 82e place/177 en matière de lutte contre la corruption. Le rapport 2014 de l’ONG burkinabè REN-LAC cite les marchés publics et les douanes comme les secteurs les plus corrompus.

Pour le président Kafando, la corruption est une « gangrène » qui mine le tissus social « (et) qui «dépersonnalise aussi bien le corrupteur que le corrompu ».

Une copie de la loi portant prévention et répression de la corruption, longtemps évoquée sous l’ancien régime mais finalement adoptée en mars 2015 par le Parlement de Transition, lui a été remise par les acteurs de la lutte contre le fléau.

Le contrôleur général d’Etat Luc Marius Ibriga qui qualifie la corruption de « crime », a affirmé que le Burkina Faso dispose de l’infrastructure juridico-institutionnelle pour contrer le phénomène.

Cependant, a-t-il prévenu, « le tout n’est pas d’avoir des textes et des institutions, il faut qu’il y ait une volonté politique pour véritablement s’engager dans la lutte contre la corruption ».

Le Burkina Faso, à l’instar de plusieurs pays africains perd chaque année selon la Banque mondiale 1/5 de ses ressources du fait de la corruption.

Agence d’Information du Burkina

ndt/taa
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