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Ecoutes téléphoniques entre Soro et Bassolé : Roch Kaboré n’a pas désavoué Yacouba Isaac Zida
Publié le mardi 8 decembre 2015  |  AIB
Roch
© AFP par PATRICK KOVARIK
Roch Marc Christian Kaboré, président de la République du Burkina Faso




OUAGADOUGOU - Le nouveau président burkinabè Roch Kaboré, n’a pas recadré le Premier ministre Yacouba Isaac Zida pour avoir jugé «authentiques», des compromettants enregistrements téléphoniques entre le président du parlement ivoirien Guillaume Soro et l’ex chef de la diplomatie burkinabè Djibril Bassolé, a affirmé lundi la direction de son parti.


Depuis quelques semaines, des bandes sonores faisant écho de conversations téléphoniques entre Djibril Bassolé -accusé de complicité dans le coup d’Etat déjoué de mi-septembre au Burkina- et Guillaume Soro circulent sur les réseaux sociaux.

Sur l’une de ces bandes, les deux personnalités échangeaient sur la manière de venir en aide aux putschistes, au moment où ces derniers étaient encerclés par l’armée loyaliste.

Interrogée samedi sur la radio privée Savane FM de Ouagadougou, quant à l’authenticité des écoutes téléphoniques, le Premier ministre de la Transition burkinabè Yacouba Zida a répondu: "C’est authentique, il n’y a pas de débat. Moi je ne discute pas sur ces questions-là. Il ne faut pas douter de l’intelligence du peuple burkinabè. Tous ceux qui ont pu écouter savent que c’est authentique, à moins d’être de mauvaise foi".

Ce lundi, l’entourage de M. Soro, président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et par ailleurs ex-chef de la rébellion ivoirienne a largement diffusé un article sur la toile, faisant état d’un «recadrage» du président Roch Kaboré (qui n’a pas encore prêté serment) envers M. Zida.

«Nous démentons catégoriquement ces allégations totalement infondées. Le Président élu du Faso comme on le sait n’a pas encore pris fonction et ne saurait par conséquent s’immiscer dans la gestion des affaires du gouvernement de la Transition », a écrit la direction du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti de M. Kaboré, dans un communiqué dont l’AIB a reçue copie.

«C’est pourquoi nous appelons les populations au calme et à la sérénité face à ce type d’information dont le but est de mettre à rude épreuve la cohésion nationale (…) », poursuit la correspondance.

Le président Blaise Compaoré qui a dirigé le Burkina Faso pendant 27 ans et qui a été chassé en octobre 2014 par la rue, a trouvé depuis lors refuge en Côte d’Ivoire.

En mi-septembre, des officiers qui lui étaient restés fidèles se sont emparés du pouvoir, avant d’être défaits une semaine plus tard par la résistance populaire et l’armée.

Le rapport de la Commission d’enquête sur le coup d’Etat révèle que l’ancien bras droit de Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré, a bénéficié d’un appui extérieur, notamment de certaines personnalités ivoiriennes pour commettre son forfait.

Agence d’Information du Burkina
ndt/taa
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