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Le chef de la rébellion séparatiste du Nord Mali "félicite" Kaboré, nouveau président élu du Burkina
Publié le samedi 5 decembre 2015  |  Alerte Info
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© aOuaga.com par G.S
Le chef de l`Etat élu, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le 4 décembre 2015 au siège de campagne de son parti à Ouagadougou, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré




Le chef de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) du Nord du Mali, Bilal Ag Acherif, dit féliciter Roch Christian Kaboré, le nouveau président élu du Burkina Faso, pays voisin impliqué dans les négociations entre la rébellion séparatiste et le gouvernement malien.

"La CMA félicite son excellence Roch Marc Christian Kaboré pour son élection dès le premier tour à la présidence du Burkina Faso", a écrit M. Ag Acherif dans un communiqué diffusé vendredi sur le site web de son organisation.

Il dit être attaché "au rôle du Burkina Faso en tant que médiateur de la Cédéao et membre de la médiation internationale dans la crise qui secoue son frère voisin le Mali pour l’aboutissement d’une paix effective", dans le texte.

La CMA qui regroupe trois groupes rebelles revendiquant l’autonomie du Nord du Mali (Kidal, Gao et Tombouctou) se dit disponible "à œuvrer pour la paix, la stabilité et le respect des règles de bon voisinage avec le peuple frère du Burkina Faso en particulier mais aussi dans le sahel et la sous-région en général", selon son président.

A la faveur d’une rébellion déclenchée en janvier 2012 par le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), principale composante de la CMA, le Mali, pays voisin qui partage deux frontières (Ouest et Nord) avec le Burkina Faso, est coupé en deux.

Une médiation de la Cédéo conduite par le Burkina Faso, a abouti en juin 2013 à la signature entre le gouvernement malien et la CMA, d’un accord de cessez-le feu qui n’est pas parvenu à faire interrompre les hostilités.

A la demande des autorités maliennes, l’Algérie, pays voisin au Nord du Mali, a conduit des pourparlers dits "inter-maliens" qui ont consacré la signature d’un "accord de paix" le 20 mai par la partie gouvernementale et le 15 juin par les rebelles à Bamako.

Cet "accord de paix" n’a jusque-là pas permis l’unification de ce vaste pays pauvre d’Afrique de l’Ouest, sous la coupe de groupes radicaux qui revendiquent régulièrement des attaques à travers le pays y compris à Bamako.

HZO
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