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Burkina: Cinq individus suspectés d’appartenir à un groupe terroriste arrêtés, puis relâchés à l’Est du pays
Publié le jeudi 3 decembre 2015  |  AIB
Terrorisme
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Terrorisme : des miliciens de Ansar Dîne au nord du Mali




Ouagadougou - Cinq personnes suspectées d’appartenir à un groupe terroriste, ont été interpellées samedi puis relâchées à Pakala, une localité située dans le Boulgou (Centre-Est), a appris l’AIB de source sécuritaire.

«Le centre national de veille et d’alerte, à la veille des élections a reçu une alerte téléphonique faisant cas de cinq individus enturbannés à bord d’un véhicule d’immatriculation étrangère à Pakala, un village du centre-est », a souligné le directeur régional de la police nationale (DRPN) du Centre-Est, le commissaire Franck Elvis Compaoré.

Le commissaire a précisé que « du moment où nous n’avons pas pu montrer ou démontrer qu’ils appartiennent à un quelconque groupe de bandits ou de terroristes, ce que l’autorité nous a demandé, c’est de les reconduire à la frontière, afin qu’ils retournent dans leur pays dans les meilleurs délais ».

Selon M. Compaoré, après investigations, ces individus qui disent être venus au Burkina Faso pour «prêcher la bonne nouvelle», ne disposaient d’aucune autorisation.

Le directeur régional de la police nationale a poursuivi que «ces individus s’exprimaient dans des langues telles que le haoussa et le Djerma ».

« La fouille de leur véhicule par le commissaire et son équipe a permis de trouver une somme d’argent de deux millions cinquante mille francs CFA, mais sans objets suspects. A la question de savoir d’où vienne cette somme d’argent, ils soutiennent que cette somme provient des fidèles musulmans pour qui ils prêchent la bonne nouvelle », a-t-il ajouté.

Les investigations de la police ont permis, selon le commissaire d’établir des liens avec des citoyens burkinabè, notamment des inspecteurs et contrôleurs de douanes, un ex maire et un ex député.

Le Burkina Faso, à l’instar de ses voisins du Sahel, fait face à la menace terroriste depuis plusieurs mois.

Trois gendarmes burkinabè ont été tués le 9 octobre dernier dans l’attaque de leur poste à Samorogouan, près de la frontière malienne, par une cinquantaine d’hommes armés non encore identifiés.

Selon le ministère en charge de la sécurité, des charges explosives, des vivres et d’autres matériels de guerre ont été découvertes à quelques kilomètres du lieu de l’attaque.

Des hommes lourdement armés avaient attaqué la mine de manganèse de Tambao, avant d’enlever un Roumain chargé de la sécurité des lieux.

Alors qu’en fin juin, le poste de douanes de Déou, toujours dans le nord du Burkina Faso, frontalier avec le Niger et le Mali, avait aussi été attaqué à la kalachnikov, rappelle-t-on.

Vendredi, soit deux jours avant le double scrutin présidentiel et législatif, un convoi essentiellement composé de véhicules transportant de l’or, d’une société minière installée à Inata, dans le nord a été attaqué par des hommes armés non identifiés, tuant un vigile.

Agence d’Information du Burkina

bn/fo/ndt


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