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Michel Kafando à la COP21 : "Il faut des solutions, sinon nous irons véritablement à la fin de notre planète"
Publié le jeudi 3 decembre 2015  |  Sidwaya
Burkina
© aOuaga.com par A.O
Burkina : la transition de nouveau en marche
Mercredi 23 septembre 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le haut comité des chefs d`Etat de la communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) a officiellement remis en marche la transition au cours d`une cérémonie solennelle à laquelle ont assisté le président de la transition, Michel Kafando, et tout le gouvernement




A l’issue de sa participation, du 30 novembre au 2 décembre 2015, à la COP21 à Paris, en France, le président du Faso, Michel Kafando, affirme l’urgence à agir pour sauver l’humanité d’un drame écologique imminent.

«Le changement climatique constitue, de nos jours, l’un des fléaux les plus dégradants pour la nature ». C’est la conviction que le président de la Transition, Michel Kafando, est allé partager à Paris, avec ses pairs du monde entier, dans le cadre de la COP21. Le chef de l’Etat burkinabè a dit constater, au quotidien, les effets dévastateurs des aléas de la nature, au niveau de la vie nationale et internationale. Il a cité le cas du lac Tchad qui, autrefois, était très riche en ressources halieutiques. Ce lac, a-t-il poursuivi, a perdu de sa superbe, passant d’une surface de 25 000 à seulement 2 500 km2. « Le fleuve Niger également comportait des parties navigables, ce qui n’est plus possible aujourd’hui, à cause de l’ensablement », a ajouté le président Kafando.

Remontant l’histoire climatique de son pays, le Burkina Faso, il a rappelé la grande sécheresse des années 1970, qui a valu la création du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) dont le siège est à Ouagadougou. Il y a quelque chose qui ne va pas, a-t-il estimé. Toutes ces situations déplorables sont le fait des changements climatiques, à l’écouter. Michel Kafando a, de ce fait, soutenu qu’il fallait bien que les Etats se retrouvent pour voir comment arriver ensemble à réguler le fonctionnement de la planète. Avant de prévenir : « En tenant compte d’un certain nombre de choses comme les pollutions, surtout dans les pays industrialisés, la déforestation, toutes les nuisances possibles qui, si nous ne prenons garde, vont conduire l’humanité à sa perte. C’est en cela que la COP21 est une conférence extrêmement importante ».

Le Burkina, a expliqué le président du Faso, est venu au Bourget à Paris, pour exprimer ses besoins primordiaux et aussi prospecter des pistes de résilience de ses populations. Une façon pour le pays de s’associer à l’effort international en vue de trouver des solutions au dérèglement climatique, a-t-il indiqué. « Il faut des solutions à ces phénomènes, sinon nous irons véritablement à la fin de notre planète », a insisté le président burkinabè. Pour lui, des pratiques comme le recours au bois pour différentes utilisations ne pourront continuer éternellement. C’est pourquoi il a recommandé que les Etats puissent réorienter leurs politiques, notamment en mettant l’accent sur les énergies renouvelables. « Et nous sommes déjà dans cette dynamique au Burkina Faso », a conclu Michel Kafando.

Koumia Alassane KARAMA
(De retour de Paris)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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