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Conseil présidentiel sur l’emploi : adapter la politique nationale aux nouvelles réalités du marché du travail
Publié le lundi 30 novembre 2015  |  Sidwaya
Présent
© Présidence par D.R
Présent à New York dans le cadre du débat général de la 70e session ordinaire de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, le Président Michel Kafando a reçu en audience, le vendredi 2 octobre 2015, l’Honorable Linda Thomas-Greenfield, sous-secrétaire d’Etat américain chargé des affaires africaines, puis Chergui Smail, Commissaire Paix et Sécurité de l’Union Africaine




Le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a organisé, le vendredi 27 novembre 2015 à Ouagadougou, la première édition du Conseil présidentiel sur l’emploi. Tenu sous le patronage du président de la Transition, Michel Kafando, ce conseil a marqué, le lancement officiel du processus de relecture de la politique nationale de l’emploi et de son plan d’actions opérationnel.

Le Burkina Faso veut se doter d’une nouvelle politique nationale de l’emploi avec une relecture de celle adoptée en 2008. C’est dans cette optique, que le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi a organisé, le vendredi 27 novembre 2015 à Ouagadougou, un conseil présidentiel sur l’emploi en vue de procéder à la relecture de la politique nationale de l’emploi et de son plan d’actions opérationnel. Pour le président du Faso, Michel Kafando, la relecture de cette politique nationale de 2008 s’impose au regard des mutations qu’a connues le Burkina Faso et des réalités actuelles du marché du travail. « Cette relecture s’offre comme une exigence au regard de la situation de l’emploi dans notre pays, marqué par un chômage et un sous-emploi prononcé et croissant des jeunes et des femmes. Toute chose qui annihile les efforts de développement », a indiqué le président Michel Kafando. Pour lui, l’emploi est le moyen privilégié par lequel, les populations ont accès au circuit de production et de distribution des revenus, un facteur de croissance économique et un instrument d’un mieux-être social. C’est pourquoi, il a invité les jeunes et les femmes à s’approprier cette nouvelle politique. « Aucun processus de développement économique et social n’est envisageable sans la pleine participation des masses laborieuses à l’activité de production nationale et sans un mécanisme par lequel, les couches les plus démunies peuvent aspirer à une meilleure existence », a soutenu Michel Kafando.
Selon le ministre en charge de l’emploi, Salifou Demblé, la situation de l’emploi et de la formation professionnelle au Burkina Faso n’est pas reluisante. « Le taux de chômage augmente avec le niveau d’éducation. Les jeunes diplômés du supérieur sont les plus touchés avec un taux de chômage de 34,5% contre 17, 2% pour le secondaire et 11,3% pour le primaire », a soutenu le ministre Dembélé. D’où la nécessité pour le gouvernement, selon lui, de mettre cette question au centre de ses préoccupations.

Renverser la tendance

Cette situation précaire des jeunes en termes d’emploi s’explique par leur manque de compétences et l’inadaptation de leurs formations aux besoins du marché du travail, selon le chargé d’affaires par intérim de l’ambassade de Luxembourg, Georges Ternes, représentant des partenaires techniques et financiers. Pour lui, les indicateurs montrent que 75% de l’ensemble des actifs n’a aucun niveau d’instruction et se retrouve donc défavorisé sur le marché de l’emploi. « L’Etat ne s’est pas engagé à la hauteur des attentes de la population et particulièrement sa frange jeune. Lorsque des efforts ont été réalisés, ils ont plus porté sur des programmes d’assistanat à vive coloration politique et de nature conjoncturelle. Ils ont plus contribué à maintenir les bénéficiaires dans les micro-activités de survie qu’à la création de nouveaux emplois productifs et décents suscités par le développement économique », a déploré Georges Ternes. Et d’ajouter que la tendance doit être inversée car, « pour la plupart des analystes politiques, les causes profondes de l’insurrection des 30 et 31 octobre sont à rechercher dans une certaine absence de perspectives offertes aux jeunes en termes de formation professionnelle, et partant d’emploi ». Les autorités se sont donc engagées, lors de ce premier conseil présidentiel sur l’emploi, à prendre à bras- le -corps la question de la formation et de l’employabilité de la jeunesse pour mieux augmenter sa participation au développement du pays.


Lassané Osée OUEDRAOGO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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