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Shériff Sy a appelé à un vote pour la mémoire des martyrs
Publié le lundi 30 novembre 2015  |  Sidwaya
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© Autre presse par G.S
Nouveau code électoral : les forces vives approuvent son adoption
Samedi 25 avril 2015. Ouagadougou. Place de la révolution. Les forces vives de la nation ont organisé un meeting unitaire pour apporter leur soutien à la transition et au nouveau code électoral. Photo : Moumina Shériff Sy, président du Conseil national de la transition (CNT)




Le président du Conseil national de la transition (CNT), Chériff Sy a voté, le dimanche 29 novembre 2015, au lycée le Petit Réveil à Ouagadougou. Il a invité tous les Burkinabè à sortir voter massivement en mémoire des martyrs tombés en octobre 2014 et septembre 2015.

«C’est un grand jour, a dit le président du CNT, Chériff Sy, parce que c’est la première fois que nous avons une élection avec autant d’inscrits, avec toutes les garanties de transparence et d’équité… ». Un jour que le premier votant du lycée le Petit Réveil, Salif Bambara a affirmé avoir attendu longtemps. C’est pourquoi, à son avis, il a fait le pied de grue depuis 5h pour que « le devoir citoyen » qu’il va accomplir soit la première chose qu’il fera. Il l’a fait à 6H10 mn au bureau de vote n°1 et a souhaité que ceux qui ont les cartes d’électeurs aillent voter car « c’est le jour, c’est l’heure », où il pense que les différents candidats ont une égalité de chance.
Peu après 5h, une trentaine de personnes composée d’agents de la CENI, d’observateurs, des représentants de partis politiques et de journalistes attendaient déjà. Des policiers surveillaient l’entrée des trois bureaux. A 6 heures, pendant que les électeurs formaient les rangs, les urnes vides leur furent montrées avant d’être scellées. Vingt minutes plus tard, la sécurité fut renforcée, signalant l’arrivée imminente du « célèbre votant ». A 6 heures 30, Shérif Sy arrive en compagnie de son épouse, tous deux de blanc vêtus. Il prit le rang derrière une dizaine de personnes avant d’être invité à passer pour le vote au bureau n°3 où un « essaim de journalistes » patientaient. Il accomplit son devoir en quatre minutes en tant que 4e votant. A sa sortie, il a tout d’abord félicité la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les forces de l’ordre qui ont été déployées sur l’ensemble du territoire pour sécuriser le scrutin. Ensuite, M. Sy a souligné qu’il appartient à tous les Burkinabè de sortir massivement pour voter en mémoire de ceux qui sont tombés aussi bien en octobre 2014 qu’en novembre 2015. Arguant qu’il y a eu beaucoup d’appels par rapport à ces élections, il a dit joindre sa voix à celles des autres pour dire que non seulement il faut que les gens votent mais aussi qu’ils acceptent les résultats quel que soit le verdict : « c’est le burkina, c’est la démocratie burkinabè qui gagnera », a-t-il précisé. Pour la sécurité du scrutin, M. Sy avoue qu’il n’y a plus grande sécurité que celle que les Burkinabè eux-mêmes se donnent parce qu’à aucun moment, ils ne vont accepter qu’on remette en cause le processus dans lequel ils sont engagés.
Le lycée le Petit Réveil a abrité 3 bureaux de vote qui comptent respectivement 443, 464 et 682 inscrits, deux représentants du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et un de l’Union pour le progrès et le changement (UPC).


Tielmè Innocent KAMBIRE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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