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Présidentielle-législatives burkinabè: 66% des bureaux de vote ont ouvert à 6H00 GMT, selon l’UE
Publié le dimanche 29 novembre 2015  |  Alerte-info
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© Présidence par D.R
Le Président du Faso, Michel Kafando, a reçu en audience, le 9 octobre 2015 à Ouagadougou, une délégation de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne conduite par son premier responsable, Cécile Kashetu Kyenge




Les observateurs électoraux de l’Union européenne (UE) au Burkina Faso, ont constaté que 66% des bureaux de vote étaient ouverts dimanche à 6H00 (GMT et locales), selon leur chef de mission, Cécile Kiengé, qui a relevé "le calme et la transparence" du scrutin, face à la presse.

"Dans 66% des cas, les bureaux de vote ont ouvert à temps mais les autres ont ouvert dans les dix minutes qui ont suivi. (…) On n’a pas noté d’incident jusqu’à présent vu que tout se déroule dans le calme", a déclaré vers 12H00 l’Italienne Kiengé, à Ouagadougou.

Des observateurs nationaux et des représentants de certains partis en lice, étaient également "présents", a relevé la responsable européenne qui a toutefois souligné que sa mission "va rester vigilante" jusqu’à la fermeture des bureaux de vote à 18H00.

"Le bilan sur l’ouverture, la transparence et la procédure (de votes) est positif", s’est félicitée Mme Kiengé.

La Convention des organisations de la société civile burkinabè pour l’observation domestique des élections (Codel), qui dit avoir déployé 6.000 observateurs, a relevé que "86% des bureaux de votes ont ouvert aux alentours de 6H15 et 93% sont sécurisés par les forces de l’ordre", dans son rapport de la mi-journée.

Au moins 25.000 policiers, militaires, gendarmes, douaniers, entre autres, ont été déployés pour un déroulement "pacifique" des élections et les frontières terrestres resteront fermées jusqu’à mardi, selon le ministère de la Sécurité.

Ces élections auxquelles 5.517.015 électeurs sont convoqués, étaient initialement prévues le 11 octobre en vue de permettre de rétablir la normalité constitutionnelle dans ce pays sahélien d’Afrique de l’Ouest, après la démission forcée de Blaise Compaoré (1987-2014) en octobre 2014 sous la pression de la rue.

Un coup d’Etat perpétré la mi-septembre par un proche de l’ex-président, le général Gilbert Diendéré, a suspendu durant une semaine les organes de la transition, occasionnant un report des échéances électorales au 29 novembre.

Le mandat du pouvoir de transition s’achève avec "l’investiture du (prochain) président dans les 15 jours suivant la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle", selon une "Charte" qui régit la légitimité des institutions.
Plus de 120 observateurs électoraux de l’Union européenne (UE) supervisent le vote à travers le pays.

HZO
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