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Le Quotidien N° 772 du 23/5/2013

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Cinquantenaire de l’Union Africaine - Une grande nuit africaine pour magnifier l’intégration
Publié le jeudi 23 mai 2013   |  Le Quotidien




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Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale a organisé une grande nuit culturelle dénommée ‘’grande nuit africaine’’, le mardi 21 mai 2013, au Centre national des arts et du spectacle audio-visuel (CENASA). Les artistes des communautés étrangères vivant au Burkina ainsi que des burkinabè ont tenu en haleine un public fortement mobilisé pour la circonstance. Djibrill Bassolé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, a honoré sa présence pour saluer l’initiative.
«Panafricanisme et renaissance africaine», passe par l’intégration des peuples. La salle du Centre national des arts du spectacle et de l’audio-visuel (CENASA) a été un bel exemple dans la soirée du 21 mai 2013. Il s’y est tenu la grande nuit africaine. Un véritable melting pot où se sont trouvés des artistes traditionnels et modernes des communautés étrangères nigérianes et togolaises vivant au Burkina ainsi que des Burkinabè sur une même scène. C’est face à un public sorti nombreux, que les artistes ont rivalisé de talent. La troupe de la communauté togolaise vivant au Burkina a émerveillé le public du CENASA. Pendant plus de 15 minutes de prestation, elle a chanté et exécuté des pas de danses traditionnelles du pays de Ford Yassindé. Selon Martin Tinin Koutche, membre de la troupe de la communauté togolaise, le chant et la danse traduisent la parfaite collaboration de la communauté étrangère et le Burkina. C’est ainsi qu’il qualifie la grande nuit africaine d’un véritable symbole d’une parfaite intégration pour toutes les communautés vivant au Burkina. «C’est une occasion pour nous, de nous retrouver sur la même scène avec les grands artistes burkinabè et ceux d’autres pays et, surtout réunir un public aussi nombreux pour découvrir la culture des autres, c’est vraiment une initiative à encourager». Il a également expliqué que la nuit culturelle africaine fait la promotion de l’unité et permet de préserver la paix et la cohésion entre les peuples. Martin a enfin témoigné se sentir au Burkina plus que chez. Par ailleurs, la troupe de la communauté nigériane vivant au Burkina s’est aussi fait parler d’elle de par la qualité de sa prestation. Chants et danses du terroir Yoruba ont aussi émerveillé le public. Le Burkina n’a pas été en reste. La troupe des élèves de Dissine (Ioba) a donné le top départ du spectacle. Ces élèves ont exécuté des pas de danse au rythme du Balafon. A la suite de cette prestation, la cantatrice Abzèta Ouédraogo de Gourcy a évoqué l’historique des différents dirigeants de l’UA dans une sonorité Liwaga. Puis vient le tour de Amadou Balaké, un des doyens a tenu en haleine le public du CENASA. Pour lui, l’Afrique est plus qu’elle était au temps de sa jeunesse. «L’Afrique a beaucoup évolué dans tous les domaines. Dans la musique par exemple, il ya 50 ans passés, il n’y avait pas d’amplificateur, et c’était rien que des fanfares. Mais aujourd’hui, tout est différent». Il a également salué la tenue d’une telle soirée qui est un soutien fort aux artistes burkinabè. La grande nuit africaine fait partie des activités de la célébration du jubilé d’or de l’Union africaine. Djibrill Bassolé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, a félicité l’ensemble des différentes troupes pour la qualité de leurs prestations. Il a donc reconnu la nécessité de créer un espace de rencontre culturelle avec les communautés étrangères vivant au Burkina. «Le message fort de ce 50e anniversaire de l’Union africaine, c’est d’aller résolument vers une Afrique des économies intégrées, de manière à ce que nous puissions sécuriser notre espace et créer de meilleures conditions de vie» .


Par Kourafom Rosalie GAMBO
(Stagiaire)

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