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Le Quotidien N° 772 du 23/5/2013

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Tabagisme au Burkina
Publié le jeudi 23 mai 2013   |  Le Quotidien


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Lutte contre le tabac : une rencontre avec le comité National pour adopter son règlement intérieur
Mercredi 22 mai 2013. Ouagadougou. Un comité National de lutte contre le Tabac adopte son règlement intérieur.


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Les membres du Comité national de lutte contre le tabac se concertent
La rencontre statutaire du Comité national de lutte contre le tabac (CNLT) au Burkina a eu lieu à Ouagadougou, dans la matinée du 22 mai 2013. Cette rencontre, première du genre depuis l’installation des membres du comité, a connu la participation de la quasi-totalité des membres du CNLT et elle a été présidée par le Secrétaire général du ministère de la Santé, Souleymane Sanou.
La Journée mondiale sans tabac sera célébrée à travers le monde le 31 mai 2013. En attendant cette date, les membres du Comité national de lutte contre le tabac au Burkina ont procédé à une rencontre statutaire, le 22 mai 2013 à Ouagadougou. Il s’agit pour les membres du CNLT, au nombre de 43 et 9 personnes ressources, d’examiner et d’adopter le règlement intérieur en vue d’aboutir à prendre des mesures énergétiques contre la situation du tabagisme au Burkina et qui permettront de combattre efficacement ce fléau. La rencontre statutaire du 22 mai 2013 est la première du genre depuis l’installation des membres du CNLT, le 2 novembre 2012. Selon le secrétaire général du ministère de la Santé, si cette rencontre se tient à quelques jours du 31 mais, cela n’est pas fortuit, car elle entre dans le cadre des activités commémoratives de la journée mondiale sans tabac. Il a expliqué que le tabagisme est devenu un véritable problème de santé publique dans la plupart des pays du monde. ‘’ Dans certains pays, il demeure la première cause de morbidité et de mortalité évitables’’, a-t-il laissé entendre. Il a indiqué qu’il y a un paradoxe en ce sens que, pendant que la consommation du tabac a chuté dans les pays développés, elle enregistre une nette évolution dans les pays en développement comme le Burkina Faso. A en croire le Secrétaire général, cet état de fait est dû à l’insuffisance de la mobilisation des ressources et des stratégies dans la lutte anti-tabac de la part des pays en développement. Par contre, l’industrie du tabac fait usage de publicités sur les produits du tabac, de parrainage de multiples activités promotionnelles, d’événements sportifs et culturels, a-t-il souligné. Il a relevé que le thème choisi cette année pour animer les échanges lors de la journée commémorative de la Journée mondiale sans tabac s’articule comme suit : ‘’interdiction de la publicité, la promotion et le parrainage’’. Quant à la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Fatimata Zampaligré, elle a mentionné que la lutte contre le tabac est une priorité de l’OMS. Cela est remarquable à travers la création d’une structure spécifique qui a pour but d’accompagner les pays à faibles revenus comme le Burkina dans la lutte contre le tabagisme. Le fléau est à prendre au sérieux parce que les effets du tabac handicapent le système de santé. C’est pourquoi, à en croire celle-ci, il est nécessaire de prévenir la consommation du tabac au sein de la jeunesse. ‘’ L’OMS a initié la convention cadre et a invité les pays à signer. Toute chose qui a permis à de nombreux pays de d’adopter la loi anti-tabac et son décret d’application comme au Burkina’’, a-t-elle dit. ‘’L’OMS accompagne les pays sur le plan technique et financier en faisant des plaidoyers auprès des structures qui peuvent financier’’, a-t-elle ajouté. Le secrétaire exécutif du réseau des journalistes contre le tabac au Burkina, Abdoul Wahab Nombé, personne ressource, a soutenu que dans le cadre de la Journée mondiale sans tabac, l’accent sera mis sur la sensibilisation et la communication dans les médias en vue de faire répercuter le maximum d’informations sur les méfaits du tabagisme. Il a expliqué que c’est le rôle majeur que doit jouer leur réseau dans la chaine de lutte contre ce fléau au Burkina.
Par Soumoubienkô Roland KI

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