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L’Afrique sera ‘’porteuse d’exigences fortes et légitimes’’ à la COP 21
Publié le samedi 28 novembre 2015  |  APS




Dakar – L’Afrique sera présente à la COP 21, en étant ’’porteuse d’exigences fortes et légitimes’’, assure la présidence de la République sénégalaise qui souligne que tout accord lors de cette grande messe sur le climat devra porter ’’non seulement sur l’atténuation, mais également sur l’adaptation, les pertes et dommages, le financement du développement’’, etc.

L’accord qui sera conclu à Paris, ’’doit porter non seulement sur l’atténuation, mais également sur l’adaptation, les pertes et dommages, le financement du développement, le transfert de technologies et le renforcement de capacités’’, indique la présidence sénégalaise dans un communiqué transmis à l’APS.

La même source rappelle que l’Afrique ’’demeure sérieusement victime du réchauffement climatique (le réchauffement climatique y serait le plus important au niveau mondial, plus de 0,8°C d’augmentation depuis 1970 rien que pour l’Afrique de l’Ouest)’’.


A Paris, le continent sera présent en étant porteur ’’d’exigences fortes et légitimes : l’aide au financement, l’assistance technique, l’accès aux technologies, et l’imposition de normes contraignantes aux investisseurs étrangers’’.


Le communiqué souligne qu’en Afrique de l’Ouest, les chefs d’Etat de la Cedeao, sous l’égide du président Macky Sall, ‘’ont réaffirmé leur engagement unanime à soutenir la signature d’un accord universel et juridiquement contraignant’’.


Ils ont réaffirmé ‘’leur engagement ferme sur ce dossier, lequel constitue un appel de plus à la prise de conscience collective et qui témoigne de la volonté africaine de travailler sur ces enjeux’’.


A Paris, pendant deux semaines, 196 parties négocieront pour tenter de parvenir à un accord universel sur le climat afin de contenir le réchauffement climatique à 2°.


L’Accord de Paris doit définir des règles et des mécanismes capables de relever progressivement l’ambition pour respecter l’objectif d’une hausse des températures inférieure à 1.5 ou 2°C.


Cet accord devra, en outre, participer du renforcement du soutien au Fonds vert, un instrument créé lors de la COP16 à Cancun, en 2010, afin d’aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et à s’adapter au changement climatique.

Au sujet de l’Afrique toujours, le communiqué rappelle que, dans la déclaration de Dakar du 7 novembre 2015, les ministres de l’environnement des Etats membres de la CEDEAO, du CILSS et de l’UEMOA ont énoncé des considérations et des résolutions en vue de la COP21.


Elles incluent le soutien à l’adoption d’un accord juridiquement contraignant sur le climat à Paris ’’couvrant l’atténuation, l’adaptation, les pertes et préjudices, les financements, le transfert de technologies sur la base de la position commune africaine’’.


Il y a aussi la nécessité de mobiliser des financements dans le cadre de l’engagement de 100 milliards USD par an pour une mise en œuvre réussie des grandes initiatives (la Grande Muraille Verte, l’Initiative africaine sur les énergies renouvelables et l’adaptation ainsi que le Plan d’investissement Climat du Bassin du Niger), la création d’un mécanisme de transparence dans le suivi et la mobilisation des engagements financiers.

OID/ASG
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