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Communiqué sur la situation sociale
Publié le samedi 28 novembre 2015  |  Service d’Information du Gouvernement
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© aOuaga.com par A.O
Gouvernement : les ministres tiennent leur premier conseil d`après-putsch
Vendredi 25 septembre 2015. Ouagadougou. Le gouvernement a tenu son premier Conseil des ministres d`après-putsch au Premier ministère et non au palais présidentiel comme c`est de coutume




L’actualité nationale reste marquée par de nombreuses crises sociales en cours dans certains départements ministériels et sociétés industrielles : justice, fonction publique, affaires étrangères, SN-SOSUCO, 2IE, etc. Le gouvernement salue le dialogue en cours entre l’unité d’action syndicale et l’exécutif en vue d’une sortie de crise au bénéfice de tous les acteurs. Il félicite et remercie tous les protagonistes pour leur collaboration dans la recherche de solution négociée et leur ouverture au dialogue.

Durant son mandat, le gouvernement de la Transition s’est efforcé de répondre aux nombreuses et fortes attentes sociales et politiques des travailleurs burkinabè des secteurs privés et publics. Dans ce sens, d’importantes mesures sociales et économiques ont été initiées. Certaines ont abouti à la prise de mesures énergiques, d’autres sont en cours et seront parachevées par les autorités issues des élections du 29 novembre prochain.

Le gouvernement comprend les légitimes attentes des travailleurs et réaffirme sa disponibilité à l’écoute et au dialogue, sa volonté ferme de donner satisfaction à ces attentes ; mais en douze mois, il est quasi impossible de résoudre tous les problèmes. Raison pour laquelle, il a pris les dispositions nécessaires afin que les prochaines autorités examinent de façon diligente les préoccupations non satisfaites dans la perspective de leur donner une suite positive en fonction des possibilités budgétaires.

Le dernier défi majeur que la Transition doit relever, c’est de réussir les élections présidentielles et législatives du 29 novembre prochain. Le coût de ces élections a été considérablement renchéri suite au coup d’Etat du 16 septembre consécutivement au nécessaire renforcement du dispositif sécuritaire. Ce coup d’Etat, il faut le rappeler, a amenuisé sérieusement les recettes budgétaires attendues à cette période de l’année. Ce qui réduit par conséquent, la marge de manœuvre budgétaire de l’Etat et sa détermination à donner une suite favorable à toutes les attentes des travailleurs.

Aussi, le gouvernement appelle tous les travailleurs concernés par ces situations et les partenaires sociaux à la compréhension pour transcender leurs intérêts de corps. Il veut ici les rassurer que ce n’est nullement une fin de non-recevoir à leurs revendications ; mais face à ces réelles contraintes budgétaires, il se doit de prioriser la bonne sortie de cette transition par des élections propres, transparentes, justes, équitables ; aux termes desquelles, notre pays sera cité en exemple.

Une bonne sortie de notre transition dotera le Burkina Faso d’institutions légitimes, consensuelles. Un atout majeur qui assurera la paix sociale, le retour de la confiance et de la stabilité, gages de nouvelles possibilités de mobilisation de nos amis et partenaires, autour de notre ambition de relance économique et de restauration d’un climat plus favorable à la satisfaction des revendications sociales.

Pour ce faire, le gouvernement entend se donner tous les moyens pour garantir de bonnes élections dans la paix, la sécurité, la transparence, le 29 novembre 2015. Toutes les mesures nécessaires aux plans administratif, judiciaire et sécuritaire, sont déjà prises dans ce sens.

Il espère que tous les acteurs et protagonistes des crises sociales en cours comprendront qu’il s’agit là de l’intérêt supérieur de la Nation. Le gouvernement les invite à renoncer à toutes actions corporatistes de nature à compromettre l’atteinte de cet ultime objectif de notre transition en acceptant que les nouvelles autorités issues des prochains scrutins prennent la relève pour le règlement définitif de certaines préoccupations encore pendantes.



Le Service d’information du gouvernement (SIG)
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