Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Le gouvernement burkinabè prudent sur les supposées écoutes téléphoniques entre Soro et Bassolé
Publié le vendredi 27 novembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Djibril
© Autre presse par DR
Djibril Bassolé et Guillaume Soro




Le ministre délégué chargé de la Sécurité, Alain Jean-Claude Zagré, s’exprimant sur les écoutes téléphoniques entre l’ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso, Djibrill Bassolé et le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, s’est montré prudent, soulignant ne pas savoir pour le moment s’il s’agit d’enregistrements ‘’authentiques’’.

‘'J'ai entendu parler de cette bande sonore qui circule sur les téléphones portables, mais je ne l'ai pas écoutée'', a déclaré le ministre délégué chargé de la Sécurité, Alain Jean-Claude Zagré, au cours d'un point de presse du gouvernement donné jeudi à Ouagadougou.

Le ministre Zagré dit ne pas savoir si l'élément sonore qui circule sur les réseaux sociaux ‘'est authentique ou pas''.

Toutefois, Alain Jean-Claude Zagré reconnait avoir écouté ‘'la bande sonore originale'' de la supposée conversation entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé. ‘' (…) je ne sais pas si ce qui circule (sur les réseaux sociaux, Ndlr) est la bonne'', a-t-il ajouté.

A la question de savoir si cette ‘'bande originale'' qui est entre les mains des autorités burkinabè est authentique ou non, le ministre a répondu que cet élément audio état en train d'être authentifié.

C'est ce qui, explique-t-il, justifie le silence observé par le gouvernement burkinabè jusque-là. La bande sonore concernant la supposée conversation téléphonique entre le général Djibrill Bassolé et Guillaume Soro, a été rendue publique par un journaliste ivoiro-camerounais.

Dans cet élément d'environ 16 minutes, on entend la voix de deux personnes présentées comme Bassolé et Soro, en train de se concerter sur la manière de venir en appui aux putschistes de l'ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

La conversation aurait eu lieu le 27 novembre 2015, alors que l'armée régulière du Burkina Faso était en train de désarmer l'ex- RSP, dissout deux jours auparavant.

Actuellement, le Général Djibrill Bassolé est inculpé dans le cadre de l'enquête sur le coup d'Etat perpétré en septembre par le général Gilbert Diendéré et ‘'ses hommes'' du RSP.

Accusé, entre autres, d'avoir été en collusion avec des ‘'forces étrangères'', il séjourne à la Maison d'arrêt et de correction de l'armée (MACA), à Ouagadougou. Tout comme le général Diendéré et bien d'autres militaires.



ALK/cat/APA
Commentaires